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Fermeture de l'usine Texto : deux solutions proposées aux 450 employés, le syndicat parle de «mesures Panadol»

Des employés de Texto et de Bedino and Sons ont manifesté ce jeudi devant les locaux du ministère du Travail en compagnie de leur représentant syndical, Atma Shanto.

450 employés de Texto Ltd se retrouvent à la porte après que cette usine de Vallée-des-Prêtres a fermé ses portes. Cependant, ils attendent toujours leurs lettres de licenciement. Le ministère du Travail propose deux solutions à ces employés : être redéployés dans des usines ou intégrer le Workfare Programme. 

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Les employés de l’usine Texto Ltd et de Bedino and Sons ont manifesté devant le ministère du Travail ce jeudi matin 28 décembre pour exprimer leur mécontentement face à leur sort.

Le syndicaliste Atma Shanto estime toutefois que ce sont des mesures «Panadol». «Le syndicat pense que la fermeture brutale des usines se poursuit. Il faut que cela cesse. Il n’est pas normal que le ministère du Travail invite les travailleurs à intégrer au Workfare Programme ou à travailler dans d’autres usines. Ce n’est pas un redéploiement. On ne peut accepter des solutions Panadol. Le gouvernement avait dit dans son manifeste électoral qu’il allait réviser ces deux lois du travail. Trois années se sont écoulées, le rapport du comité technique est toujours dans les tiroirs», a fait ressortir Atma Shanto sur Radio Plus.  

Leevy Frivet, attaché de presse du ministre du Travail Soodesh Callichurn, souligne que dans le cas de la «fermeture soudaine» de l’usine Texto, un administrateur avait été nommé. 

«Le ministre Soodesh Callichurn avait personnellement présidé des réunions et il est intervenu pour que les travailleurs obtiennent l’intégralité de leur salaire et de leur bonus. C’est grâce à l’intervention personnelle du ministre, parce qu’il fallait négocier avec la banque qui était prête à saisir les avoirs de la compagnie. On a accordé la priorité aux salaires et aux bonus de tous les employés, soit quelque 200 Mauriciens et 190 ouvriers étrangers. Il est vrai que les travailleurs sont un peu déçus et c’est normal. Il y a d’autres entreprises qui sont disposées à reprendre ces employés. Si ceux-ci refusent, ils peuvent intégrer le Workfare Programme et ils obtiendront 90 % de leur salaire pour le mois de décembre. Il est donc faux de dire que ce sont des mesures Panadol. Sans notre intervention, ces personnes auraient passé une fin d’année cauchemardesque», affirme Leevy Frivet.

L’attaché de presse de Soodesh Callichurn ajoute : «Concernant les critiques sur la réforme des lois du travail, cela prendra le temps qu’il faudra car le ministre Soodesh Callichurn et le gouvernement veulent apporter des changements en faveur des travailleurs. Ce n’est pas faisable en catimini. Je précise que les propositions sont devant un comité interministériel présidé par le Premier ministre adjoint Ivan Collendavelloo. Le gouvernement a promis de revoir la loi du travail et il tiendra parole. Le ministère est là pour offrir une assistance aux travailleurs. S’ils acceptent de travailler dans une autre usine, on pourra intervenir pour leur venir en aide. L’important, c’est qu’ils aient une source de revenus. Au cas contraire, cela va générer des problèmes sociaux.»

  • defimoteur

     

 

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