La communauté des pêcheurs réclame une coopération de toutes les parties concernées pour que la fermeture de la pêche de l’ourite, entre août et octobre, se passe dans les meilleures conditions possibles. Le président du Syndicat des pêcheurs, Judex Rampaul, appelle à une collaboration entre le gouvernement, les hôteliers, les ONG et la communauté des pêcheurs pour permettre aux ourites de se reproduire. Il appuie la décision des autorités d’interdire la pêche de l’ourite entre août et octobre, car elle coïncide avec la période de ponte. Durant ces trois mois, les ourites auront le temps de grossir, car l’espèce prend du poids tous les 35 jours, fait-il comprendre. Selon Judex Rampaul, pour qui la mer n’a aucun secret, la pêche de l’ourite a enregistré une baisse de 70 % durant ces dernières années. « Sans la saison close, les ourites risqueraient de disparaître », dit-il.
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Taxe symbolique
S’il soutient la fermeture temporaire de la pêche de l’ourite, il pense aussi aux pêcheurs qui seront affectés financièrement par cette décision. Il demande un soutien financier durant la saison close pour ces derniers. Où trouver l’argent ? Le président du Syndicat des pêcheurs pense que les hôteliers peuvent y apporter leur contribution, car l’ourite a un apport économique pour l’industrie touristique. Il demande au ministère du Tourisme d’imposer une taxe symbolique d’un euro aux visiteurs, en vue d’accorder une aide sociale aux pêcheurs touchés par la fermeture de la pêche de l’ourite. De son côté, Louis Gérard Bernard, pêcheur et un représentant de l’ONG de Baie-du-Cap, souhaite une surveillance de la mer durant la saison close.
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