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Fermeture de la DBM: Les employés choisissent la CTSP pour négocier en leur nom

La Banque de Développement (DBM)
C’est la lumière au bout du tunnel pour les employés de la Banque de Développement (DBM). Leur sort sera décidé après l’assemblée générale spéciale de leur syndicat, la DBM Staff Associaition, qui sera animée par Reaz Chutto et Jane Ragoo de la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP) le 6 octobre prochain. Fatigués d’être ballottés entre différentes annonces ministérielles faisant miroiter des jours meilleurs pour la Banque de Développement, les quelque 140 employés ont accueilli stoïquement l’annonce de la fermeture de la DBM faites par le ministre des Finances lors du lancement de la MauBank. Ces employés étaient résignés et étaient prêts à accepter la fermeture de leur banque moyennant des offres acceptables. C’est ce que tenteront d’obtenir les représentants de la CTSP en leur nom. « Personne ne pourra empêcher le ministre des Finances de fermer la banque, car le gouvernement détient 85 % de l’actionnariat et la SIC les 15% restants », déclarent certains employés. La situation était devenue intenable pour nombre d’entre eux ces derniers temps. Et le départ de Kookum Aubeeluck, le directeur général suppléant le mois dernier, n’a pas arranger les choses. En l’absence d’un titulaire à ce poste, c’est le conseil d’administration de la banque qui assure la gestion quotidienne de la banque. Selon Reeaz Chutto, cette situation a créé davantage de confusions avec des instructions contradictoires, voire des menaces à peine voilées de licenciement et de dégraissage. Le porte-parole de la CTSP confirme le sentiment de résignation des employés. « Il y a des cas de harcèlement moral. Les employés sont las. On annonce tantôt l’arrivée d’un partenaire stratégique pour relancer la banque, tantôt la mutation des employés à une éventuelle SME Bank qui n’a jamais vu le jour, ou encore la mise à la retraite et de l’introduction d’un plan VRS. Pour nous à la CTSP, il n’est pas question que le gouvernement livre le sort des employés aux consultants du secteur privé ou à un administrateur comme il l’a fait avec le personnel d’Apollo Bramwell, des Casinos de Maurice ou encore ceux des Editions de l’Océan Indien. Il est grand temps de préparer un plan social et cela se fait en s’asseyant autour d’une table et en négociant avec les autorités. C’est ce que nous déciderons lors de l’assemblée générale du 6 octobre, après quoi une lettre sera envoyée au secrétaire financier, Dev Manraj, pour demander l’ouverture des négociations », a déclaré Reaz Chutto.
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