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Ferme illégale - 440 singes capturés à JinFei : casse-tête pour l’Agro-industrie

L’avenir des singes capturés à JinFei est incertain.

Les 440 singes saisis par la police et le ministère de l’Agro-industrie (National Parks and Conservation Service et la Division of Veterinary Services) dans une ferme illégale à la JinFei Smart City le 17 mars dernier posent un très sérieux problème aux autorités. Devant l’urgence de la situation, la compagnie Biosphere Trading Ltd a recueilli tous les singes il y a environ une semaine. Leur sort reste cependant incertain jusqu’à présent. 

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En revanche, ce qui est certain, c’est que les animaux saisis dans des cages mesurant 80 centimètres de haut et 40 centimètres de large et de profondeur, dans un bâtiment désinfecté à JinFei, appartiennent désormais à l’État mauricien. Shafeek Jhummun, qui est selon les autorités, à l’origine de cette ferme illégale, n’a plus rien à faire avec ces macques à longue queue et n’en porte donc plus la responsabilité. Quant à Biosphere Trading, qui est l’un des six gros exportateurs de singes mauriciens vers des laboratoires étrangers, elle n’est que gardienne des singes. 

Les cinq autres sont Bioculture Ltd, Noveprim Ltd, Les Campêches Ltd, Cynologics Ltd et Le Tamarinier Ltd. Ils ont eux aussi été sollicités par le ministère de l’Agro-industrie, mais ont indiqué ne pas être en mesure de les accueillir dans leurs installations. Ne sachant pas comment ces singes saisis ont été traités, il y a un risque de contamination en cas de maladie. 

Biosphere Trading les a installés dans des infrastructures distinctes de celles des singes qui étaient déjà dans sa ferme. Au niveau des autorités, on précise cependant que les cinq autres opérateurs ont prêté main-forte pour transférer les primates de JinFei et les mettre en lieu sûr après avoir prodigué des premiers soins à ceux qui en avaient besoin et apposé des tatouages d’identification.

Il nous revient que pour le moment, les autorités ne savent pas encore combien de temps les singes devront rester chez Biosphere Trading. De plus, le montant de la location des infrastructures ainsi que le coût des soins n’ont pas encore été déterminés.

Une solution simple consisterait à relâcher ces singes dans la nature. Cependant, explique-t-on au niveau des autorités, « ces animaux sont en captivité depuis plusieurs mois et ont pour la plupart perdu leur capacité à trouver de la nourriture dans la nature. Il y a donc un risque qu’ils deviennent violents envers les humains pour obtenir de la nourriture ou qu’ils s’introduisent dans les maisons pour voler de la nourriture ». Il est soupçonné que les primates ont été capturés à Le Val.

Les vendre à l’une des six fermes qui les exportera ensuite ne serait également pas une option. Biosphere Trading a déjà fait savoir qu’elle ne les exporterait pas. D’autres ont abondé dans le même sens.
Le casse-tête quant à l’avenir de ces singes reste donc entier. En attendant de trouver une solution qui serait dans l’intérêt de ces 440 singes, ils devraient rester chez Biosphere Trading où ils sont, selon les autorités, « entre de bonnes mains ».
 

 

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