À 28 ans, Meenakshi Baboolall est de celles qui ont persévéré dans les affaires. Dès son plus jeune âge, elle a commencé à confectionner des produits artisanaux pour ensuite se lancer dans la coiffure.
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« Il ne faut jamais se décourager. Dès mon plus jeune âge, je me suis lancée dans ce créneau et aujourd’hui, je suis fière d’être là où je suis. Il faut toujours persévérer. »
Cette habitante de Rose-Belle a suivi plusieurs formations dans des centres sociaux en confectionnant différents produits dès l’âge de 19 ans. Après avoir acquis une bonne base, Meenakshi Baboolall décide de travailler à son compte en fabricant des bijoux, notamment des chaînes et autres colliers en cristal, en faisant de la peinture sur vases, des décorations sur les plats, des sacs et de la broderie, entre autres. La jeune entrepreneure se perfectionne dans ce domaine pendant six ans.
« J’ai obtenu diverses commandes et j’ai beaucoup appris dans ce créneau », confie-t-elle. Elle décide ensuite de se lancer dans la coiffure à 25 ans. Elle suit alors une formation de coiffure et travaille dans un salon. Après une année, elle décide de se relancer dans la fabrication des produits artisanaux et de se spécialiser dans les produits tels que les rotins. « Comme j’ai tout le temps aimé fabriquer des objets, j’ai décidé de poursuivre dans ce créneau tout en continuant le métier de coiffure », avance-t-elle.
Aujourd’hui, elle est à la fois coiffeuse et fabricante des produits faits à la main. Grâce à sa passion, elle n’a pas vraiment eu de difficultés à fabriquer des produits artisanaux. « J’ai tout le temps aimé ce que je faisais, c’est cela qui m’a aidée à trouver le coté positif même avec les obstacles », dit-elle. Outre la fabrication d'objets en rotin, elle confectionne aussi des bijoux tels que des colliers en cristal, d'autres bijoux pour les touristes, de la broderie et de la peinture.
« L’avantage que j’ai eu est ma formation de base dans les centres sociaux. Cela m’aide à appliquer ce savoir-faire dans les nouveaux produits tels que le rotin », ajoute-t-elle, avant d’indiquer : « Il ne faut jamais se décourager. Dès mon plus jeune âge, je me suis lancée dans ce créneau et aujourd’hui, je suis fière d’être là où je suis. Il faut toujours persévérer », conclut-elle.
« Il faut un minimum de Rs 1 500 pour se lancer dans ce créneau. Cette somme inclut l’achat du rotin et les accessoires pour la décoration, entre autres », dit Meenakshi Baboolall. Elle a commencé par décorer des petits objets comme les canards, des bouquets, des bijoux, des plateaux, des boîtes de bijoux, des robes de poupées, tous faits en rotin.
Parmi ses projets, elle songe à fabriquer des meubles, notamment des chaises et des produits nécessitant plus de travail.
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