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Federation of Pleasure Craft Operators : «Les nouveaux règlements mettront en péril l’activité des plaisanciers»

La réglementation qu’impose la Tourism Authority à la sécurité et le confort des passagers à bord des bateaux de plaisance sont loin de faire l’unanimité à la Federation of Pleasure Craft Operators. Pour Louis Lamarque, son secrétaire et porte-parole, « cette réglementation fera disparaître les petits plaisanciers ».

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« La Federation of Pleasure Craft Operators est contre la nouvelle politique de gestion du secteur des bateaux de plaisance. L’application de la méthode australienne pour calculer le nombre de places réservées aux passagers, qui entrera en vigueur, le 15 octobre prochain, est un coup mortel pour les plaisanciers. Les nouveaux règlements mettront en péril l’activité des plaisancier », a déclaré Louis Lamarque, son secrétaire et porte-parole, au Défi Quotidien.

« On a le même but que le ministère du Tourisme et la Tourism Authority (TA) qui misent sur la sécurité optimale des passagers. Notre vie et notre gagne-pain dépendent d’eux. Avec la méthode australienne, un bateau de plaisance, qui a la capacité de transporter, par exemple, 16 personnes ne sera autorisé à prendre à bord que huit passagers, y compris deux membres d’équipage. Ce qui fait que six passagers voyageront à bord d’un bateau de plaisance », fait ressortir Louis Lamarque. « La fédération ne comprend pas pourquoi appliquer la méthode australienne dans les eaux territoriales de Maurice ? »

Marche pacifique

Les bateaux de plaisance seront désormais certifiés ISO 12217, à partir de janvier 2017, selon la nouvelle réglementation de la TA. Ainsi, toute construction de bateaux de plaisance devra être certifiée ISO 12217. La TA rejettera les demandes de permis de bateaux qui n’auront pas obtenu cette certification. « Que deviendront les plaisanciers et fabricants de bateaux de plaisance ? » fulmine le porte-parole.

La nouvelle réglementation de la TA comporte, selon la Federation of Pleasure Craft Operators, des contraintes, surtout d’ordre financier, qui pourront mener à la disparition du métier de plaisancier.

Pour sa part, Louis Lamarque confie que l’intervention urgente du Premier ministre est sollicitée en vue d’assainir cette situation qui fait hausser le ton. D’ailleurs, les membres de la fédération prévoient une rencontre avec Xavier-Luc Duval, ministre du Tourisme. « Toutefois, on organisera une marche pacifique dans les rues de la capitale, le mercredi 14 septembre, en vue de faire entendre nos voix. »

« Afin d’encadrer et de sécuriser davantage les sorties en mer, la TA propose de concrétiser le dispositif de sécurité pour les virées en mer en général et sur les bateaux de plaisance en particulier. La nouvelle loi est, en effet, calquée sur le modèle international ISO 12217. L’objectif est de professionnaliser toutes les activités maritimes, assurant la sécurité des touristes aussi bien que des Mauriciens dans et hors des lagons », nous confie une source de la TA.

 

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