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FCC : le gendre de Mamy Ravatomanga nie avoir participé à la réunion du 14 octobre

Andry Patrick Rabetokotany, gendre de l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga, a été entendu comme témoin par la Financial Crimes Commission (FCC) ce lundi 3 novembre. Les enquêteurs cherchaient à obtenir des précisions sur la réunion tenue le 14 octobre à Quatre-Bornes, au domicile d’un proche de l’ancien commissaire de la FCC, Me Junaid Fakim.

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Lors de son audition, Andry Patrick Rabetokotany a indiqué avoir accompagné son beau-père à Quatre-Bornes ce jour-là, tout en niant avoir pris part à la réunion.

Entendu pendant plus de trois heures en présence de son avocat, Me Kooshal Bansoodeb, il a également affirmé ignorer la nature des discussions qui s’y sont tenues.

Dans un autre volet de son interrogatoire, il a confirmé avoir récupéré son beau-père, Mamy Ravatomanga, à l’aéroport de Plaisance, aux petites heures du 12 octobre.

Jusqu’à présent, trois personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête : Nasser Osman Beekhy, David Jean Christian Thomas et l’ancien commissaire de la FCC, Me Junaid Fakim. Ce dernier, qui avait démissionné de ses fonctions le 25 octobre, a été entendu « under warning » avant d’être arrêté le jeudi 30 octobre, dans le cadre de l’enquête visant Mamy Ravatomanga pour blanchiment d’argent allégué.

Lors de son audition, Me Fakim est revenu sur la réunion du 14 octobre à Quatre-Bornes, à laquelle participait l’homme d’affaires malgache. Il a affirmé avoir quitté les lieux dès qu’il a compris que cette rencontre pouvait constituer un conflit d’intérêts, rejetant toute tentative d’influence.

Le puissant homme d’affaires malgache Maminiaina Ravatomanga, dit « Mamy », a été arrêté par la FCC le 24 octobre. Selon nos informations, il est soupçonné de blanchiment d’argent pour la période d’octobre 2025, en vertu de la FCC Act. Toujours hospitalisé dans une clinique privée, il reste sous surveillance de la FCC. Laquelle a obtenu un Criminal Attachment Order (ordonnance de gel des avoirs criminels) visant l’ensemble de ses comptes personnels ainsi que ceux de ses entreprises, pour un montant estimé à Rs 7,3 milliards. Selon la Commission, ces fonds proviendraient d’activités criminelles présumées à Madagascar, ayant transité par plusieurs juridictions à travers le monde.

 

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