Faits Divers

Faveurs sexuelles dans un spa : deux femmes obtiennent un sursis 

Les deux femmes étaient poursuivies pour tenir une maison close.

L’une était accusée de proposer des actes sexuels dans un spa alors que l’autre répondait d’une charge de complicité pour ce même délit. Deux femmes, résidant Vacoas et Beau-Bassin respectivement, ont été condamnées à six mois de prison chacune en cour intermédiaire pour avoir tenu une maison close. Mais ont obtenu un sursis.

Le verdict a été suspendu en attendant un rapport social pour établir si elles sont aptes à effectuer des travaux communautaires. Elles ont également écopé d’une amende de Rs 10 000 chacune. Elles devront retourner en cour le 10 janvier 2020. 

La première, âgée de 53 ans et domiciliant à Vacoas, était poursuivie devant la cour intermédiaire sous une accusation de « keeping brothel ». Cela en vertu des articles 90 (1)(a) & (3) du Code pénal. Tandis que l’autre, une « Massage Therapist » de 33 ans et résidant à Beau-Bassin était poursuivie sous une accusation de « assisting in the keeping of a brothel ». 

Les deux femmes avaient plaidé non coupable de l’accusation retenue contre elles. C’est suite à une perquisition effectuée par la police, le 18 juillet 2011 au spa où elles travaillent à Vacoas. Elles étaient accusées de s’adonner à des actes sexuels dans ces lieux. 

Aveux incontestés

Dans son jugement, le magistrat Raj Seebaluck fait état que la poursuite s’est principalement fiée sur les aveux des deux accusées. Ces dernières avaient admis, dans leurs dépositions à la police, qu’elles proposaient des faveurs sexuelles aux clients. Et l’admissibilité de leurs dépositions n’a jamais été contestée au cours du procès, souligne le magistrat. De ce fait, le contenu de leurs dépositions est demeuré incontesté. 

D’autre part, le magistrat a fait référence à un extrait de la déposition des deux femmes qui démontre clairement qu’elles s’adonnaient à cette pratique dans le spa : « Mo offert banne services massage…mo aussi offert ene ti plus (….) », avait déclaré la quinquagénaire à la police. Tandis que l’autre aussi a fait des aveux dans sa déclaration à la police. 

Dans son jugement, le magistrat Raj Seebaluck soutient qu’il n’y a pas de meilleures preuves que les aveux provenant des accusées elles-mêmes. Il dit avoir pris en compte les faits et circonstances de l’affaire. Le magistrat statue que les actes des deux femmes sont répréhensibles et inexcusables. Elles avaient présenté leurs excuses et avaient réclamé la clémence de la cour, car elles doivent s’occuper de leurs familles respectives.

 

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