Des soupçons planent sur la circulation de faux certificats de moralité après qu’un premier cas a été signalé à la police hier. Le Bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) a alerté les autorités après avoir reçu une demande de vérification de l’authenticité d’un certificat.
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La semaine dernière, le directeur à la tête d’une société basée à Ébène avait adressé une correspondance au bureau du DPP, sollicitant une vérification du document en question. Une employée du Bureau du DPP, ayant pris connaissance du message, a procédé aux vérifications internes auprès des différents départements concernés. Il est apparu que le document portait la signature d’un officier du bureau, datée du 1ᵉʳ décembre 2022. Or, ce dernier ne faisait plus partie de cette institution à cette période, ayant été promu magistrat quelque temps auparavant.
Une plainte a été déposée au poste de police de Pope Hennessy. Le dossier sera prochainement transféré au Central CID pour une enquête approfondie. À ce stade, la police soupçonne un réseau de faussaires ayant fabriqué ces certificats de moralité frauduleux, potentiellement utilisés par des individus mal intentionnés pour appuyer leurs candidatures à des offres d’emploi.
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