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Fausses coupures de Rs 1 000 - Le suspect : «Kot marsan ladrog, zo’nn sanz mo biye»

Les fausses coupures de Rs 1 000 saisies par la police.
  • La police sur la piste d’un autre homme

«Kot marsan ladrog, zo’nn sanz mo biye Rs 1 000 », confie David L. Cet habitant de Pamplemousses est derrière les barreaux depuis le dimanche 4 août dernier, sous une accusation provisoire de « possession of counterfeited bank notes ». Ce jour-là, il s’était rendu à une station-service de Ste-Croix à moto, où il avait acheté du carburant pour Rs 100 et avait effectué le paiement avec une coupure de Rs 1 000. 

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Le pompiste, habitué à manipuler des billets de banque à longueur de journée, avait vite détecté cette fausse coupure au toucher : « Mo kone ki apel kas. Kan mon lev biye lao, monn trouv li fos, biye-la parey kouma papie, kan trape mem fini kone, de paz A4 inn kol ansam, logo dodo pa paret », confie-t-il à L’Hebdo/Le Dimanche. 

Le pompiste a alors informé le client que son billet était faux. « Mon dir li fos biye sa, li dir mwa non », ajoute-t-il. Sans tarder, il est allé voir son employeur. Le client a alors tenté de prendre la fuite, mais a été vite maîtrisé par des individus présents à la station-service. Dépêchés sur les lieux, les policiers ont embarqué David L. au poste d’Abercrombie. 

Soumis à un interrogatoire par les hommes du surintendant Sam Bansoodeb, il a affirmé, dans un premier temps, avoir ramassé le billet à Riche-Terre. Non convaincus par ses explications, les enquêteurs l’ont de nouveau interrogé en fin de semaine. C’est alors que le suspect a changé de version. Cette fois-ci, il a confié avoir obtenu le billet de Rs 1 000 dans un point de vente de drogue : « Mo ti al aste ladrog dan Karo Kalyptis. Monn fini don kas, apre zot dir mwa pena ladrog, zo’nn retourn mwa enn biye Rs 1 000. »

Outre ce cas, les policiers d’Abercrombie enquêtent sur un second cas similaire survenu à la même station-service. Dans la soirée du samedi 3 août, un motocycliste s’était présenté et avait payé l’essence avec une fausse coupure de Rs 1 000. C’est bien plus tard que le pompiste a découvert la supercherie. Il a lui aussi déposé plainte à la police. Le motocycliste est activement recherché par les autorités. 

 

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