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Fausse déposition de viol : Marie Lindley Savriacooty évite la prison

La peine de six mois de prison infligée à Marie Lindley Savriacooty a été commuée en 120 heures de travaux d’intérêt général. La décision a été prise, le mardi 30 août, par le magistrat Vijay Appadoo, siégeant en cour intermédiaire. Il a pris note des conclusions d’une enquête sociale menée par le Probation Office sur Marie Lindley Savriacooty avant de commuer la peine de prison.

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Cette dernière devra effectuer des travaux communautaires au centre social de Mahébourg, à partir du 1er septembre. Elle est tenue de le faire trois fois par semaine, à savoir lundi, mercredi et jeudi et ce, jusqu’au 30 novembre. C’est la date à laquelle elle devra retourner en Cour pour dire si elle a accompli sa tâche.

Cette habitante de Ville-Noire, Mahébourg, âgée de 48 ans, avait plaidé coupable d’effecting public mischief, notamment pour avoir fait une fausse déclaration à la police de Mahébourg, le 7 août 2006. Déposition qui avait fait couler beaucoup d’encre.

« J’étais traumatisée… »

Ce jour-là, Marie Lindley Savriacooty avait dit à une policière qu’elle avait été enlevée le 31 juillet 2006, alors qu’elle se trouvait à Port-Louis. Elle avait raconté avoir été séquestrée dans un véhicule, puis conduite à sa demeure, située à New-Grove à l’époque, où elle aurait été violée par trois individus. Elle avait cité le nom de ses « agresseurs ».

Marie Lindley Savriacooty avait ajouté que le soir venu, elle avait reçu la visite de trois hauts gradés de la police. Elle aurait entendu ses trois « agresseurs » dire qu’ils agissaient suivant les directives de trois hauts gradés.

Finalement, Marie Lindley Savriacooty avait plaidé coupable d’avoir fait une fausse déclaration à la police lors d’une précédente audience. Elle avait alors présenté des excuses. « J’étais traumatisée et j’avais fait une dépression nerveuse. Je me suis reposée maintenant et je mène une vie normale », a-t-elle déclaré.

Son avocat, Me Vishnu Ramdhonee, avait invité le magistrat Vijay Appadoo à considérer une amende comme sanction ou une peine de travaux d’intérêt général, vu le temps écoulé entre la date du délit allégué et celui du procès.

 

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