Le verdict est tombé mardi après-midi 2 août. Le magistrat Vijay Appadoo de la cour intermédiaire a condamné Marie Lindley Savriacooty à six mois de prison pour fausse déclaration à la police.
Mais la peine a été suspendue en attendant le rapport du Probation Office afin de déterminer si Marie Lindley Savriacooty est apte à faire des travaux d’intérêt général [travaux communautaires] au lieu de purger cette peine de prison.
Marie Lindley Savriacooty, 48 ans et habitant Ville-Noire, Mahébourg, a plaidé coupable d’« effecting public mischief », notamment pour avoir fait une fausse déclaration à la police de Mahébourg le 7 août 2006. Déposition qui a fait couler beaucoup d’encre.
Ce jour-là, Marie Lindley Savriacooty avait relaté à une policière du poste de Mahébourg qu’elle avait été enlevée le 31 juillet 2006, alors qu’elle se trouvait à Port-Louis.
Elle aurait été séquestrée dans un véhicule et conduite à sa demeure d’alors, à New-Grove, où elle aurait été violée par trois individus. Elle avait cité le nom de ses trois « agresseurs ».
Elle avait ajouté que, le soir venu, elle avait reçu la visite de trois hauts gradés de la police. Elle aurait entendu ses trois « agresseurs » dire qu’ils agissaient suivant les directives des trois hauts gradés.
Marie Lindley Savriacooty a plaidé coupable mardi 26 juillet en Cour intermédiaire d’avoir fait une fausse déclaration à la police.
« Je tiens à présenter mes excuses. J’étais traumatisée et j’avais fait une dépression nerveuse. Je me suis posée maintenant et je mène une vie normale », a-t-elle déclaré lors de son procès.
Son avocat Me Vishnu Ramdhonee avait invité le magistrat Vijay Appadoo à considérer une amende comme sanction, ou une peine de travaux d’intérêt général, vu le temps écoulé entre la date du délit allégué et celui du procès.





