Les limiers du CID ont interpellé dans l’après-midi du vendredi 11 mai une 'Confidential Secretary' qui travaille à l'état civil. Cette dernière est soupçonnée d’être la présumée complice d’Abdool Wahid Lalloo dans la falsification d'actes de naissance et de cartes d'identité. C’est principalement en analysant le téléphone portable et les messages échangés entre les deux qu’elle a été interpellée. D’autres fonctionnaires seront entendus dans les jours à venir.
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Depuis l'arrestation d'Abdool Wahid Lalloo, les limiers estimaient que cet ex-Principal Civil Status officer, en retraite, ne pouvait agir seul. Les raisons principales, c'est que le papier d'un acte de naissance est spécifique et ne pouvait que provenir de l'intérieur d'un bureau de l'état civil. Et que tout ce qui a été saisi chez lui, surtout le sceau officiel qui doit demeurer au bureau du bureau de l'état civil, laisse à penser qu'il devait forcément se faire aider de l'intérieur par des complices qui seraient des officiers de la Fonction publique.
Abdool Wahid Lalloo aurait fabriqué de faux actes de naissance et de cartes d’identité. Le pot-aux-roses a été découvert alors que l'ancien fonctionnaire a été arrêté le lundi 8 mai à la suite d'une allégation de harcèlement sexuel.
L’ex-Principal Civil Status Officer de l’état civil se trouve dans de sales draps. Arrêté pour un cas de harcèlement sexuel présumé le lundi 8 mai par la Cybercrime Unit, l’ex-Principal Civil Status Officer est soupçonné de fabriquer de faux actes de naissance et de cartes d’identité. Plusieurs faux documents, dont des certificats de naissance et de décès, des accessoires pour fabriquer des pièces d’identité, des sceaux appartenant à l’État, des cartes SIM, du gaz paralysant et d’autres équipements ont été saisis chez lui à Quartier-Militaire. Les limiers ont confisqué son ordinateur et son téléphone portables pour les besoins de l’enquête.
Outre l’enquête de la police, une enquête a été ouverte par le Bureau du Premier ministre, car un sceau qui doit être au bureau de l’état civil au bâtiment Émmanuel Anquetil a été saisi à son domicile. Cette affaire devait être rapportée à la police.
Dans le passé, l’ex-fonctionnaire avait été suspendu de ses fonctions pendant quatre ans pour des délits similaires. C’est en 2016 qu’il a pris sa retraite. Au PMO, on souligne qu’il n’agit pas forcément seul, mais avec la complicité de ses anciens amis. « Le sexagénaire connaît le modèle d’un acte de naissance et sait comment le fabriquer. Cela se fait sur un papier spécifique. Ce n’est pas difficile pour lui de s’en procurer, car il a déjà des amis qui travaillent toujours. Ces amis ont accès à tous les documents », affirme notre source.
Quelque temps de cela, il y a eu un cas d’une fausse carte d’identité. Quelqu’un avait fait un retrait de Rs 400 000 avec une telle carte. Les Casernes centrales soupçonnent que l’ex-officier est de mèche avec d’autres personnes pour fabriquer ces cartes. « Il connaît très bien les technologies qui sont utilisées, d’autant que de faux documents ont été saisis chez lui », affirme notre source. Le gouvernement se penche déjà sur l’installation de ‘card readers’ dans des banques afin que des choses pareilles ne se reproduisent plus.
C’est par pure coïncidence que la Cybercrime Unit est tombée sur des produits qui ne devaient pas être chez lui. Les officiers comptaient l’interpeller, car une de ses anciennes collègues a porté plainte contre lui pour harcèlement à travers des messages lui proposant d’avoir des relations sexuelles.
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