Faizal Jeeroburkhan, observateur : «l’opposition ne doit pas agir par impulsion»

L’observateur Faizal Jeeroburkhan revient sur les incidents survenus jeudi dernier, après que des membres de l’opposition n’ont pas été autorisés à entrer au Parlement, ce qui les a conduits à protester de manière très vocale. « Bien qu’ils aient eu une raison justifiée de manifester, la façon dont ils l’ont fait a suscité des critiques. »

Ainsi, pour lui, l’opposition doit faire preuve de prudence. « Tous les faux pas, aussi petits soient-ils, seront surveillés par l’Alliance Morisien. L’opposition doit agir avec beaucoup d’intelligence et non par impulsion. Ils doivent bien réfléchir à leurs actions et à l’image qu’ils projettent, surtout en ce moment critique », conseille-t-il. 

Selon Faizal Jeeroburkhan, l’opposition a trois options : « Ils peuvent refuser de prendre leur siège au Parlement, ce qu’ils envisagent de faire. Cependant, s’ils refusent de siéger, on pourrait dire qu’ils abdiquent de leurs responsabilités, laissant ainsi le champ libre à l’Alliance Morisien pour passer des lois importantes, comme le Finance Bill. Ils ne doivent pas abandonner le terrain de cette manière. »

L’opposition peut également démissionner. « Mais là encore, cela laisserait le champ libre à l’Alliance Morisien pour faire les choses à sa guise. » Troisième option : les députés de l’opposition PTr/MMM/ND peuvent reprendre leurs sièges. « Ils doivent jouer leur rôle d’opposition. Cette troisième option est la plus sage. Cela montrerait leur sérieux et leur détermination. »

L’opposition PTr/MMM/ND doit penser aux conséquences de ses actes aux yeux du public, dit-il : « Le Parlement sera bientôt dissous et les élections approchent. C’est une période cruciale où chaque mouvement doit être soigneusement pensé. Ils ne doivent pas prêter le flanc au pouvoir en place pour se faire dénigrer. »