Le conseil d’administration de la Tertiary Education Commission a décidé lors de sa dernière réunion, d’instituer un Fact-Finding Committee afin de faire la lumière sur toutes les allégations entourant les processus d’accréditation des cours en ingénierie prodigués par le Rushmore Business School.
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«Le conseil d’administration a décidé d’instituer un Fact-Finding Committee (FFC) sur toutes les allégations qui entourent le processus d’accréditation des cours en ingénierie offerts par le Rushmore Business School. » C’est ce que nous a déclaré le président de la Tertiary Education Commission (TEC), Suren Bissoondoyal, au téléphone mardi.
Cette décision de l’instance régulatrice du secteur de l’enseignement supérieur fait suite à plusieurs allégations qui ont remis en question les procédures d’accréditation des cours offerts par Rushmore Business School. C’est une correspondance du Council for Registered Professional Engineers of Mauritius qui a soutenu que les cours offerts par cet institut d’enseignement supérieur sont des ‘non accredited degrees’ par l’Engineering Council du Royaume Uni, et que de ce fait, ces diplômes ne sont pas reconnus par le conseil des ingénieurs de Maurice.
Suren Bissoondoyal tient cependant à faire ressortir que ce comité d’enquête ne vient nullement remettre en cause l’intégrité de Rushmore Business School. « Les attributions du comité d’enquête sont très vastes et le comité sera également autorisé à rechercher des explications des membres du personnel de la TEC. Cela ne veut pas pour autant dire que nous sommes en train de montrer du doigt la Rushmore Business School », précise-t-il.
Conflits d’intérêts
Si la composition du FFC n’a pas encore été finalisée, on apprend néanmoins que cette instance aura le loisir de remonter jusqu’en 2012, année à laquelle les premiers cours d’ingénierie avaient été accrédités. Ainsi, les membres du département d’accréditation de la TEC qui avaient traité le dossier Rushmore Business School, vont inévitablement être appelés à s’expliquer. Le FFC pourrait également être appelé à se pencher sur des cas d’allégations de conflits d’intérêts, car l’on apprend que certaines personnes qui s’occupaient du dossier d’accréditation avaient été reléguées au profit d’un officiel qui a, par le passé, subi un revers en Cour suprême. « Tout le processus d’accréditation comprend d’importants zones d’ombre qu’il faut à tout prix éclaircir », fait comprendre une source au ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur.
Nittin Essoo, directeur de Rushmore Business School, que nous avons aussi contacté, mardi, au téléphone, se dit pour sa part surpris d’une telle décision. « Tous les degrés que nous offrons ont été accrédités et approuvés par la TEC, c’est d’ailleurs visible sur le site de cette autorité », a-t-il fait ressortir.
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