Face à la mondialisation : discussions autour de l’avenir de la productivité

Le monde évolue plus vite que prévu et globalement, cela a un impact sur la productivité.

C’est l’avis exprimé par Santhi Kanoktanaporn, secrétaire général de l’Asian Productivity Organisation (APO), lundi dernier, à Ébène. C’était lors d’une conférence sur l’avenir de la productivité organisée par le National Productivity and Competitiveness Council et la Pan African Productivity Association.

Santhi Kanoktanaporn aborde le cas du développement des technologies de l’information et de la communication, telles que l’intelligence artificielle. Il estime qu’en 2020, 70 % de la population mondiale possédera un smartphone, ce qui permettra une uniformité en matière d’éducation.

Pour le secrétaire général de l’APO, si une entreprise veut prospérer, elle doit rapidement saisir les opportunités qui s’offrent à elle à travers les nouvelles tendances. Il prend l’exemple d’Uber, plateforme de réservations de taxis, et celui d’Airbnb, plateforme de location de logements de vacances. Ces firmes ont, selon lui, su saisir les opportunités des services en ligne au bon moment. Contrairement à Kodak, dit-il, qui a disparu pour ne pas avoir cru au potentiel du numérique.

Lors de son intervention, Santhi Kanoktanaporn a évoqué les cinq bases qui permettent de rester à l’avant-garde. Il s’agit en l’occurrence de la lecture des tendances, l’importance du timing, l’utilisation adéquate d’outils, la combinaison de différentes tendances et l’action par rapport aux événements actuels.

« L’excellence en productivité ne garantit plus qu’une institution survivra et prospérera dans un monde incertain en constante mutation », a-t-il souligné. Il estime que les institutions qui veulent être résilientes doivent avoir une vision à long terme. Cela leur permettra, selon lui, d’élaborer des stratégies de préparation à l’avenir, de prendre des actions pour gérer les risques et de saisir les occasions pour améliorer la productivité.