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Fabricants de sacs en plastique: Raj Dayal refuse un moratoire de deux mois

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Les fabricants de sacs en plastique ont tenté d’obtenir un moratoire du ministère de l’Environnement, pour l’interdiction de certains types de sacs en plastique, à partir du 1er janvier. Une rencontre entre le président de la Plastic Products Manufacturers Association et le ministre Dayal, le 29 décembre, n’a donné aucun résultat. Le moratoire réclamé par la Plastic Products Manufacturers Association avait pour objectif de permettre aux fabricants d’importer la matière première pour des sacs biodégradables et des imprimantes aux normes. Selon l’Environment Protection (Banning of Plastic Bags) Regulations, les types de sacs frappés d’exemption doivent porter ostensiblement le nom, et les coordonnées du fabricant ainsi que la norme choisie pour la production. Interrogé sur la rencontre qu’il a eue avec le ministre de l’Environnement, le président de la Plastic Products Manufacturers Association, Ken Lim Sam, se dit déçu que le ministre se montre aussi intransigeant. « Nous n’avons jamais été contre la décision du gouvernement. Nous comprenons parfaitement qu’il veuille remplacer les sacs les plus couramment utilisés par des sacs biodégradables, mais il faut nous donner du temps pour importer la matière première et cela prend au moins deux mois », explique-t-il. Le ministère de l’Environnement explique que cette mesure a été annoncée dans le budget en mars et que les fabricants avaient amplement de temps pour se préparer en conséquence. Mais Ken Lim Sam fait ressortir que la Government Notice No. 153, émise le 6 août dernier, plaçait les sacs biodégradables dans la catégorie des sacs interdits. « Ce n’est que le 5 décembre que la loi a été amendée, afin de permettre la fabrication et la distribution de sacs biodégradables et compostables. Comment peut-on s’attendre à ce que nous importions de la matière première dans un délai aussi court pour nous mettre en règle ? » ajoute le président de la PPMA. Le même argument est utilisé pour l’impression sur les sacs frappés d’exemption. « Le délai est trop court, il nous faut plus de temps, afin d’importer les machines à imprimer, car nous ne pouvons envoyer nos sacs dans des imprimeries, en raison des coûts additionnels », explique Ken Lim Sam. Résultat : beaucoup de petites entreprises se retrouveront en difficulté en début d’année. Certaines seront même en chômage technique ou travailleront au ralenti pendant un mois ou deux. Certains petits entrepreneurs à l’instar de Farad Aukin, secrétaire de la PPMA, évoque même de licenciements. Mais pour le ministère de l’Environnement, c’est une forme de chantage et la décision prise par le conseil des ministres sera maintenue.
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