L’homme d’affaires et politicien veut laver son honneur. Son nom a été cité dans une affaire de mœurs. Faadil Choonee soutient que les allégations portées contre lui sont « fausses et malveillantes ». Son accusateur, affirme-t-il, lui aurait volé une somme de Rs 8 500.
« C’est une histoire montée de toutes pièces. Une invention », clame l’homme d’affaires et politicien Faadil Choonee. Un jeune homme de 18 ans a porté plainte contre lui au poste de police de Moka l’accusant d’attentat à la pudeur. Le délit allégué aurait été perpétré dans les environs de Bagatelle. Faadil Choonee a été arrêté et traduit devant le tribunal sous une accusation provisoire d’attempt upon chastity. Il a recouvert la liberté après avoir fourni une caution de Rs 10 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 50 000.
Il repousse les accusations portées contre lui et se dit victime d’une « machination ». À son tour, il accuse le jeune homme de lui avoir volé une somme de Rs 8 500 qui se trouvait dans sa voiture. « Li finn invant sa mensonz la pou sov so la po. Vre viktim se mwa », lance Faadil Choonee.
Dans sa déposition, consignée dans la nuit du mercredi 23 décembre, le jeune homme dit avoir fait la connaissance de Faadil Choonee sur Facebook. Ils sont amis depuis septembre 2015. Les deux s’étaient donné rendez-vous le 23 décembre pour aller dîner. Faadil Choonee est venu le récupérer à côté du poste de police de Vallée-Pitot et ils sont arrivés à Bagatelle vers 21 heures. Toujours selon la version du jeune homme, les deux amis se seraient rendus dans un supermarché, où ils ont acheté des boissons.
« Nous sommes ensuite partis dans un endroit isolé, car Faadil avait un besoin pressant. Il m’a ensuite invité à prendre un verre », allègue le jeune homme. C’est là, selon lui, que l’homme d’affaires aurait attenté à sa pudeur. Il indique avoir réussi à prendre la fuite et s’être rendu à la station-service Engen pour chercher de l’aide, avant d’alerter la police de Moka.
Faadil Choonee clame son innocence. « Je considérais ce garçon comme un petit frère. Il m’appelle d’ailleurs Big Brother. Je connais ses proches et je suis même allé dîner chez lui et j’ai aussi assisté à une fête à l’occasion de son anniversaire. À Bagatelle, je me suis momentanément absenté pour répondre à un besoin pressant. À mon retour, j’ai constaté qu’une somme de Rs 8 500, que j’avais déposée tout près du levier de vitesse de ma voiture, n’était plus là », raconte Faadil, qui précise que c’est de son plein gré qu’il s’est rendu au poste de police de Moka.
L’homme d’affaires ajoute qu’il a fouillé dans les poches du jeune homme et a eu à se servir de la force pour récupérer son argent, mais ce dernier a pris la fuite. Ce membre du bureau politique du MSM soutient que ces « fausses accusations » lui ont causé beaucoup de tort. « On a réussi à me traîner, ainsi que mes proches, dans la boue. Cela, avant même que je ne sois jugé par un tribunal. Li fasil pou blam enn dimoun et met enn tass lor li, me li pran letan pou efass sa trass la. Mo konfian ki la zistiss pou trionfe kar ena mil menti et enn sel la verite », lâche-t-il.
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