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Extradition : le procès en appel de Soornack renvoyé à septembre

Port-Louis fait du surplace à Bologne. Le procès en appel de la femme d’affaires contre la demande d’extradition du gouvernement mauricien a encore une fois été reporté.

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Le gouvernement est dans l’impasse. Malgré les déclarations tonitruantes à l’effet que Nandanee Soornack sera déportée vers Maurice dans le courant de cette année, il s’avère que ce n’est pas demain la veille que la femme d’affaires quittera l’Italie. Après une énième audience devant la Cour d’appel de Bologne le mercredi 27 avril, le procès en appel de la femme d’affaires contre la demande de Port-Louis a encore une fois été renvoyé. C’est finalement au mois de septembre que la partie mauricienne devra apporter de plus amples « clarifications » quant aux raisons pour lesquelles Nandanee Soornack doit impérativement être extradée d’Italie. C’est ce qui ressort des déclarations de l’avocat de la directrice d’Airway Coffee, Me Raj Boodhoo, au Défi Quotidien tard dans la soirée d’hier. Du côté du gouvernement, la communication est à son plus bas niveau, les principaux concernés par ce dossier disant « ignorer » ce qui se trame à Bologne. Des responsables aux Casernes centrales habitués à ce genre d’exercice confient qu’il faudra sans doute  attendre 2017 avant que la Cour d’appel de Bologne ne statue dans cette affaire. Port-Louis réclame sa déportation depuis maintenant un an sous prétexte qu’elle peut apporter un éclairage dans une affaire de blanchiment et de trafic d’influence impliquant le leader du Parti travailliste, dont la femme d’affaires était proche. Elle est aussi impliquée dans l’acquisition d’un bien immobilier de la famille Maingard de-la-Ville-Es-Offrans, à Floréal, à un prix prétendument sous-évalué... Nandanee Soornack avait quitté Maurice le 11 décembre 2014, jour du dépouillement des votes des élections législatives. Arrêtée et assignée à résidence à Parme, la femme d’affaires conteste la démarche de Port-Louis, soutenant qu’il s’agit là d’une vendetta politique visant à nuire à Navin Ramgoolam. Elle avance comme arguments qu’elle avait  été la compagne de l’ex-Premier ministre et qu’elle lui a donné un enfant, qu’elle qualifie « d’unique héritière de la dynastie Ramgoolam ».

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