Le gouvernement joue à quitte ou double, ce mercredi, en ce qui concerne la demande d’extradition de Nandanee Soornack auprès des autorités italiennes afin qu’elle puisse répondre, devant de la justice mauricienne, des délits allégués de blanchiment et de trafic d’influence.
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La Cour d’appel de Bologne devrait faire connaître sa position sur les détails fournis par Port-Louis après que la femme d’affaires ait contesté cette déportation. Elle a notamment évoqué des motivations politiques derrière cette demande, notamment à cause de la relation qu’elle entretenait avec l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam et le fait ils aient eu un enfant ensemble. L’hôtel du gouvernement a déjà dépêché un haut responsable du State Law Office en Italie pour s’entretenir avec le Procureur de Rome. Port-Louis affirme que les droits de la patronne d’Airway Coffee ne seront pas lésés et qu’elle ne risque pas la peine de mort non plus. La quadragénaire avait fui Maurice avec sa benjamine, le 11 décembre 2014. Le 21 mars 2015, un mandat d’arrêt avait été mis contre elle par le tribunal de troisième instance de Port-Louis. Ce qui a mené à l’émission d’une Red Notice d’Interpol une semaine plus tard. Arrêtée puis placée en résidence surveillée, la femme d’affaires a alors eu recours à la Cour d’appel de Bologne.
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