Quelque seize personnes, membres de quatre familles, sont au centre communautaire de Cascavelle depuis le 22 avril. Elles ont obtenu un terrain à bail pour une durée approximative de six mois dans la région de Bambous. Les matériaux pour la construction des maisonnettes seraient déjà sur place. La construction d’abris temporaires démarrera dans les jours à venir. Ces personnes squattaient un terrain appartenant au groupe sucrier Medine, depuis une dizaine d’années. Elles ont été priées de vider les lieux le 22 avril par la police. Le groupe sucrier a obtenu un ordre d’éviction de la justice. Leurs bicoques ont été détruites.
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Dans une déclaration au Défi Quotidien, Sandra Mayotte, Permanent Parliamentary Secretary et député de la circonscription, a expliqué que les autorités ont immédiatement pris en charge les squatteurs « sur une base humanitaire ». Elles ont réclamé l’ouverture du centre communautaire de Cascavelle. Des repas chauds, précise-t-elle, ont été distribués aux squatteurs à plusieurs reprises. « Nous sommes en train de voir comment aider ces squatteurs sur le long terme », dit-elle. Sandra Mayotte déplore « la démagogie de l’opposition » concernant ce dossier. « Nous sommes en train de faire notre possible afin de soulager ces familles en détresse. La société Medine n’est pas insensible au sort de ces familles. Il y a une synergie entre les députés de la circonscription et la société Medine. La situation est suivie au jour le jour », ajoute-t-elle.
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