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Exposition : à la découverte du shodô ou de l’art de la calligraphie japonaise

Kakusho Kametani Kakusho Kametani est un célèbre maître japonais.

L’ambassade du Japon à Maurice poursuit sa mission de promotion de la culture japonaise auprès des Mauriciens. Après d’Oshiété ! Nippon – Tell Me ! Japan, organisée en septembre à l'Université de Maurice, l'ambassade invite les Mauriciens à découvrir le shodô ou l'art de la calligraphie japonaise du 16 au 22 octobre dans le cadre d’une exposition internationale de calligraphie.

L'exposition se tiendra du 16 au 22 octobre à la Galerie d'art municipal de Beau-Bassin/Rose-Hill. Des ateliers auront aussi lieu les 16, 17 et 19 octobre, respectivement à l’École des Beaux-Arts (MGI, Moka) et à l’hôtel de ville de Beau-Bassin/Rose-Hill. Le 16 octobre à 14 h 00, une conférence réunira étudiants et professeurs d'art à l'Auditorium Octave Wiéhé de l'Université de Maurice, Réduit. Kakusho Kametani, célèbre maître japonais, fera le déplacement à Maurice pour l’événement.

L'artiste Kakusho Kametani

« La calligraphie est un art où le temps s'écoule différemment, un geste sur lequel on ne revient pas. C'est l'art du trait. Un art qui ne ment pas. Toutes les émotions sont dévoilées dans le trait », explique Kakusho Kametani, célèbre maître japonais. Ses œuvres sont réalisées à l'encre de Chine, une encre indélébile. Pour le geste parfait et la création de chaque rouleau, l’artiste doit faire pas moins de deux cents croquis.

L’artiste a fait ses premiers pas dans la calligraphie à l'âge de six ans. Dix ans plus tard, il a participé à l'exposition de la Japanese National KOBO Calligraphic Art Society, ce qui lui a valu son premier prix. À partir de là, il est devenu lauréat du concours, membre du jury et secrétaire officiel du Yomiuri Shodô-Kai. Après avoir obtenu de nombreux prix à différents concours, il a cessé de s’y présenter pour mener une recherche sur les calligraphies du monde entier et l’esthétique de l’écriture.

Le shodô, art calligraphique traditionnel du Japon, trouve ses racines en Chine. Cependant, du simple acte de traçage des kanjis (caractères japonais), le shodô japonais a évolué pour devenir un art plus intrinsèque, fusionnant les traits de pinceaux en bambou, que l’on trouve habituellement dans la peinture, avec les mots artistiques d’un écrivain.

 

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