Exilée en Italie : Nandanee Soornack affirme subir «d’énormes préjudices»

Son exil forcé en Italie à un prix. C’est pourquoi Nandanee Soornack réclame Rs 400 millions de dommages à l’État et au commissaire de police. Elle a déposé une version amendée de sa plainte, mardi 12 septembre en Cour suprême, dans laquelle elle souligne les préjudices « immenses » subis depuis la chute de Navin Ramgoolam en décembre 2014.

Nandanee Soornack avait quitté Maurice le 11 décembre 2014, soit le jour de la proclamation des résultats lors des dernières élections générales, pour l’Italie. La police avait sollicité l’aide d’Interpol pour les besoins de son extradition.

C’est ainsi qu’elle a été arrêtée le 16 avril 2015 par la police italienne. Elle a passé trois nuits en cellule avant d’être assignée à résidence jusqu’à juillet 2015. Elle ajoute que les accusations provisoires retenues contre elle par la police mauricienne n’avaient aucune raison d’être et qu’elle est devenue la cible de l’actuel gouvernement en raison de sa proximité avec Navin Ramgoolam.

L’État et le commissaire de police n’ont pas objecté à ce que Nandanee Soornack amende sa plainte. L’affaire sera appelée le 17 octobre.