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Examens pour motocyclistes : un taux d’échec de 92 % enregistré

Examen Caserne Les instructeurs sont conscients que les examens sont difficiles.

Le taux d’échec concernant les examens des aspirants motocyclistes a atteint 92 %. Les examinateurs de la Trafic Branch confient que l’une des raisons de ces échecs est que les motocyclistes n’ont aucune notion de la conduite défensive. La nouvelle formule d’examens pour motocyclistes a été introduite en juin.

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«Nous sommes conscients de la sévérité des examens des aspirants motocyclistes. Mais ces épreuves sont conformes aux normes internationales. Au fil des examens, nous avons remarqué que les aspirants motocyclistes ne savent pas conduire, ou encore n’ont aucune notion de leurs engins. D’où le fort taux d’échec lors de la première partie des épreuves », confie un des examinateurs de la Trafic Branch. La première partie des épreuves comprend l’examen de la vue réalisé à une distance de 27,5 mètres, le Vehicle Safety Check Test et la conduite de l’engin sur deux pistes improvisées.

Selon les chiffres de la Trafic Branch, des quelque 800 candidats qui ont, à ce jour, passé les épreuves, 92 % ont échoué la première partie des examens. « Sur chaque 100 aspirants conducteurs, huit candidats seulement réussissent la première partie des examens », précise un des hauts gradés à la Trafic Branch. La seconde partie des épreuves, où le conducteur se retrouve seul à moto et suivi par des policiers a, en revanche, enregistré un meilleur taux de réussite. Selon les examinateurs, seul un candidat a échoué lors de cette étape.

Sollicité, le responsable de la Trafic Branch fait ressortir que « le ministère des Infrastructures publiques est au courant de la dureté des examens et du taux d’échec parmi les candidats. Nous sommes conscients du nombre d’échecs mais, au niveau de la Trafic Branch, nous ne faisons qu’appliquer la loi. Tout réajustement concernant les épreuves est du ressort du ministère », déclare le DCP Mukhtar Din Taujoo.

Le freinage des mobylettes

Selon un des examinateurs, les aspirants conducteurs qui prennent part aux épreuves pour mobylettes (49 cc) éprouvent des difficultés lors de l’examen pratique. « L’épreuve qui se déroule sur un circuit improvisé comprend une piste lente et une piste rapide. Les candidats échouent lors de leurs passages sur la piste rapide où ils doivent rouler à plus de 50 km/h en négociant des tournants et en freinant d’urgence à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Dans la pratique, un tel mouvement est difficile en raison de la nature de ce type de deux-roues », précise notre interlocuteur.

Les examinateurs auraient également écrit au ministère des Infrastructures publiques pour suggérer un assouplissement à l’égard des détenteurs de mobylettes, mais sans succès.

« It’s a police matter »

Sollicité par Le Défi Quotidien, le Road Safety Coordinator auprès du ministère des Infrastructures publiques s’est abstenu de tout commentaire. « Je ne m’adresse pas à la presse  », a-t-il déclaré. Un préposé du ministère des Infrastructures publiques n’a pas voulu commenter, non plus, le taux d’échec aux examens destinés aux motocyclistes. « Please, it’s a police matter », a-t-il indiqué par sms.

 

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