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Examens du NCE - Transport scolaire : des couacs notés

Photo d’illustration. La gare de Vacoas, située dans la zone, est déserte en ce temps de confinement. Nadine Friquin dont la fille fréquente un collège à Vacoas se dit révoltée par le problème causé au niveau du transport ce mardi 30 mars Photo d’illustration. La gare de Vacoas, située dans la zone, est déserte en ce temps de confinement. Nadine Friquin dont la fille fréquente un collège à Vacoas se dit révoltée par le problème causé au niveau du transport ce mardi 30 mars

Des élèves étaient bloqués un peu partout à travers l’île, soit devant leurs écoles, soit à la gare d’autobus, ou encore sur les arrêts. Plus de deux heures après la fin des épreuves de ce mardi 30 mars, plusieurs élèves ayant pris part aux examens du NCE (National Certificate of Education) n’ont pas eu de transport pour rentrer. 

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Certains ont commencé à paniquer et ont appelé leurs parents, qui ont dû trouver un moyen pour venir les récupérer, à l'instar de Nadine Friquin dont la fille fréquente un collège à Vacoas : « Je suis révoltée car j’ai fait confiance aux autorités en pensant que tout se passerait bien comme elles ont annoncé, mais c’est une vraie catastrophe. Une jeune fille de 14 ans dans la rue est une proie. Il faut penser que tous les parents n’ont pas forcément de transport pour venir chercher leurs enfants. J’ai dû supplier un chauffeur de taxi d’aller la récupérer et j’ai promis de le payer dans quelques jours. Pourquoi faire subir tout cela à ces enfants ? »

Même son de cloche de la part d’une mère, dont l’enfant était toujours à Rivière-du-Rempart. « Je suis inquiète car je ne le vois pas rentrer. Heureusement qu’il a son téléphone avec lui. Nous essayons en ce moment de convaincre un proche d’aller le récupérer ».

Pendant ce temps, à Curepipe, alors qu’il pleut des cordes, des élèves du Curepipe College sont toujours à la gare. Ils avancent qu’ils ont attendu dans la cour de l’Open University pour avoir un autobus, mais en vain. Ils se sont alors dirigés vers la gare. Cependant, ils n’avaient toujours pas de bus pour rentrer.

Mis à part les filles du collège Mauritius, qui étaient bloquées à Curepipe, deux autres filles, habitant à Résidence Atlee, Curepipe, ont dû marcher de leur collège jusqu’à leur domicile. Elles n’avaient pas de téléphone pour appeler leurs parents. Ces derniers sont très en colère.

Contacté, Vincent Seetaram, attaché de presse au ministère du Transport, avance que « le ministère a pris toutes les dispositions pour s’assurer que les transports soient disponibles. Pour toute plainte, il faut appeler au 8923 ».

 

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