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Examens d’entrée pour les internes : la Santé et le Medical Council répondent aux 158 diplômés

Le ministère de la Santé et le Medical Council campent sur leurs positions. Ils soutiennent que les 158 diplômés en médecine ne subissent aucun préjudice avec l’introduction d’un examen d’entrée pour les aspirants internes. Ils ont déposé chacun un affidavit le jeudi 27 octobre en Cour suprême. L’affaire sera appelée le 3 novembre.

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Vingt-cinq diplômés en médecine ont logé une demande d’injonction devant le juge Nicolas Ohsan-Bellepeau, siégeant en référé. Ils contestent l’introduction d’un examen d’entrée, prévu pour le 26 novembre 2016, pour les aspirants internes.

Dans un affidavit juré, au nom des 25 diplômés en médecine, par Muhammad Ali Zoubair Fokeerbux, ce dernier affirme qu’ils ont complété leurs études et qu’ils sont titulaires d’un diplôme. Certains disent avoir dépensé plus de Rs 2 millions pour leurs études. Parmi les gradués, certains ont été à l’Université de Bordeaux, en France, d’autres en Chine et en Russie. De plus, ils disent détenir le Pre-Registration Trainee Certificate, décerné par le Medical Council.

Internat

Avant l’amendement apporté à la Medical Council Act, le 7 septembre 2016, les gradués, y compris ceux qui sont détenteurs du Pre-Registration Trainee Certificate, devront passer un examen d’entrée qui déterminera s’ils sont éligibles à suivre un stage de formation dans les hôpitaux publics. Au terme de cet internat, les aspirants médecins devront passer un autre examen organisé par le Medical Council.

Dans un affidavit rédigé par l’avouée Saya Ragavoodoo, ces diplômés affirment que, jusqu’ici, il suffisait aux candidats au stage de formation de présenter les pièces justificatives attestant qu’ils détiennent les qualifications requises. Le ministère de la Santé les plaçait alors dans les hôpitaux publics.

La Santé et le Medical Council avancent, eux, que les gradués n’ont pas encore été sélectionnés pour les besoins de leur internat dans les hôpitaux publics. De ce fait, ils ne peuvent évoquer une violation de leurs attentes légitimes.

Le ministère et le Medical Council insistent sur leurs responsabilités envers la société. « Il faut s’assurer que ceux qui sont admis dans la profession médicale aient les compétences requises dans l’intérêt de la population. Nous réclamons la radiation de la requête des vingt-cinq diplômés en médecine.»

L’affaire a été renvoyée au 3 novembre prochain. La Public Service Commission devra soumettre son affidavit aux parties. Les gradués ont aussi retenu les services de Me Shakeel Mohamed.

Par ailleurs, les 25 plaignants ont logé une demande de révision judiciaire devant le chef juge, Kheshoe Parsad Matadeen. La demande sera débattue à une date ultérieure.

  • LDMG

 

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