Examens de Grade 9 : les enseignants appelés à réajuster les points

Plusieurs candidats avaient éprouvé des difficultés à terminer leur questionnaire dans certaines matières de Grade 9. Le Mauritius Examinations Syndicate (MES) a tranché. Il a demandé de réajuster les notes en physique et en informatique.

Beaucoup d’enseignants étaient montés au créneau, critiquant les examens de Grade 9 (Form III) qui se sont tenus le mois dernier. Ils estiment que le niveau de certains questionnaires était trop élevé.

En chimie, plusieurs ont trouvé que le questionnaire était trop dur pour les élèves. Un enseignant l’a même qualifié d’un niveau équivalent au School Certificate.  Le même type de problème s’est retrouvé dans des questionnaires de physique et en informatique. Pour rappel, pour celui d’anglais, il y avait une  erreur de date dans l’exercice de compréhension.

À la suite de ces erreurs, le MES avait donné des directives pour trouver une solution afin de ne pas pénaliser les candidats. Dans le cadre des examens d’anglais, des corrections avaient été faites le même jour, soit le 10 octobre. Pour ce qui de la correction des questionnaires, les enseignants prennent des mesures pour ne pénaliser aucun élève en réajustant les points alloués. Les mêmes conditions s’appliquent aux examens de physique  et d’informatique.

Concernant la chimie, même si le niveau est jugé trop élevé, des responsables martèlent que le contenu d’un questionnaire doit tenir compte du niveau de tous les élèves des collèges. Toutefois, les enseignants trouvent inadmissible qu’il y ait des erreurs dans des questionnaires, surtout ceux d’un niveau national.

Roshan Boodnah, président de la Government Secondary School Teachers’ Union, soutient que ce n’est pas possible de continuer à faire des erreurs dans des questionnaires de ce niveau. « Le niveau des questionnaires est parfois tellement élevé dans certaines matières que les élèves préfèrent carrément ne plus les prendre plus tard voire changer complètement de filière, surtout pour les matières scientifiques. » Yahya Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees, estime que ce n’est pas professionnel de laisser passer des fautes dans des questionnaires de niveau national.

Les enseignants mettent l’accent sur ces épreuves parce qu’elles ont une grande importance dans la politique de la réforme éducative. En 2020, les résultats détermineront l’établissement – académie ou collège régional – vers lequel l’élève se dirigera.