Ils se sont retrouvés sur le pavé depuis la fermeture de la compagnie Palmar Ltée, il y a quelques mois. Si 18 Bangladais se sont tournés vers le ministère du Travail pour leur rapatriement (ils ont pu regagner leur pays le jeudi 4 juillet 2019), par contre, une vingtaine de leurs compatriotes, en situation irrégulière sur le territoire mauricien, se sont évaporés dans la nature. Les services de l’Immigration sont sur leurs traces.
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Ces Bangladais n’ont plus de permis de travail depuis que l’usine textile Palmar Ltée a été mise sous receivership en février avant de fermer ses portes. Ils auraient alors déserté leurs dortoirs en quête d’un travail. Ce sont les officiels du ministère du Travail qui ont constaté leur absence lors d’un relevé des employés étrangers qui n’avaient pas été pris par d’autres compagnies lors de la fermeture de Palmar Ltée en mars 2019.
Une enquête initiée
Dans une déclaration, jeudi soir, au Défi Quotidien, le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, a fait ressortir que son ministère va enquêter pour retracer ceux qui ont employé ces Bangladais. « Quelqu’un a dû les inciter à déserter leurs dortoirs. Le ministère va initier une enquête afin de mettre la main sur les compagnies et autres individus qui auraient sollicité ces étrangers qui sont en situation irrégulière à Maurice », dit-il.
L’ASP Manoj Luchan, le patron du Passport and Imigration Office (PIO), a été sollicité. Il dira que « les étrangers portés manquants doivent forcément être dans les environs. Des opérations seront enclenchées pour les retracer ». Selon des renseignements, la Tracking Team du PIO bénéficie du soutien de l’Eastern Division de la police pour retracer les sans-papiers.
Dix-huit autres Bangladeshis (9 hommes et 9 femmes), âgés entre 20 et 40 ans, ont été rapatriés jeudi soir. Leur permis de travail a expiré et ces ex-employés de Palmar Ltée peinaient à trouver de l’emploi. Ils ont exprimé le souhait d’être rapatriés dans le courant de la semaine.
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