Événement : le marché du wedding-planner a le vent en poupe

Le métier d’organisateur de mariages attire de plus en plus de monde. Le contrat proposé par les wedding-planners est de tout contrôler lors de cet événement. Les mariés ne se préoccupent de rien : les professionnels prennent en charge tous les préparatifs. Gros plan sur ces entrepreneurs.

Cela ne fait que quelques années que le concept est proposé à Maurice. Depuis, plusieurs compagnies se sont lancées dans ce créneau. Le budget est accessible à tous.

L’organisateur prend en charge les multiples étapes : choix du lieu de réception, sélection des prestataires et documents formels liés au mariage. « Avec le wedding-planner, les gens se sentent plus en confiance et la clientèle augmente de plus en plus chaque année », indique Henryck Thesee, directeur de Wedding Plus à Curepipe.

Les tendances du moment

Il ajoute que le secteur est en pleine croissance, car il y a une hausse de 30 % à 40 % des clients, comparé à l’année dernière. « Organiser un mariage est une grande responsabilité, cela permet aux futurs mariés d’envisager le grand événement en toute quiétude. On s’occupe du mariage du début jusqu’à la fin », avance Roshan Napaul, directeur de Wedeco Services à Triolet. De plus, Kiran Sohorye de KVS Wedding Hall à Rose-Hill partage le même avis. « Le secteur est en pleine croissance, car les gens travaillent beaucoup et n’ont pas assez de temps pour tout planifier ».

« Les tendances du moment, ajoute Roshan Napaul, sont les décors hollywoodiens ou bollywoodiens que préfèrent les jeunes. Ils veulent un mariage identique à celui des stars. » Un avis que partagent nos divers interlocuteurs. Les défis à faire face, c’est que certaines personnes font des abus.

« Au lieu d’arriver avec 100 personnes comme prévu, on se retrouve finalement avec 150 personnes », souligne Henryck Thesee. « De plus, certaines personnes choisissent le ‘last minute wedding’ où l’organisation doit se faire un mois avant le mariage. Cela devient alors très difficile à réaliser. La main-d’œuvre et le financement de l’événement sont les problèmes majeurs auxquels il faut faire face », ajoute Kiran Sohorye.