Études supérieures : mettre une université locale sur la carte mondiale

De g. à dr. Jenny Dee, Kym Fullgrabe, Senior Trade Commissionner, Mahen Seeruttun, Prof. Eeva Leinonen et Cédric de Spéville.

Faire figurer au moins une université locale dans la liste des 300 meilleurs établissements du monde.

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Déclaration de Mahen Seeruttun, ministre par intérim de l’Éducation, en l’absence de Leela Devi Dookun-Luchoomun du pays, titulaire du portefeuille. Il intervenait lors du lancement du forum sur les recherches et l’innovation, réunissant l’Australie et Maurice le lundi 19 février, à ébène.

Pour atteindre cet objectif du gouvernement, quelques facteurs décisifs doivent toutefois être considérés. Ainsi, les universités locales doivent pouvoir accueillir des étudiants étrangers, offrir des prestations de corps professoraux de niveau mondial et entretenir des coopérations internationales avec d’autres instances. Mahen Seeruttun, ministre suppléant de l’éducation, a déclaré « que l’encadrement éducatif de Maurice sera appelé à s’adapter » et que les universités domestiques devraient se donner une vocation internationale.

Les universités devront avoir une perspective sur l’international afin que les étudiants soient préparés à se lancer professionnellement, selon le ministre par intérim. « Nous sommes d’ailleurs dans le processus de mettre en œuvre la Higher Education Act, votée l’année dernière, afin de donner des chances équitables à tous les établissements locaux. »

Le forum marque aussi le début d’une collaboration entre les décideurs politiques, des universitaires, des acteurs de l’industrie, des innovateurs et des leaders d’opinion mauriciens et australiens, afin de discuter des recherches et des partenariats privés. Mahen Seeruttun a ainsi souligné que les institutions australiennes et mauriciennes « pourront offrir une éducation de haut niveau à l’Afrique et au sous-continent indien à travers les rapports de Maurice avec la SADC, le Comesa, l’Union africaine et l’Association de Coopération régionale des pays riverains de l’océan Indien. »

Déjà, un accord est en préparation pour qu’un étudiant puisse entreprendre ses deux premières années d’études à Maurice et terminer sa troisième année dans une université australienne. D’ailleurs, les universités de Murdoch, Edith Cowan et Deakin ont accordé une exemption des frais d’études pour des programmes de troisième cycle (post-graduates).

« Nous souhaitons que ce forum traite des défis et se penche sur les opportunités pour davantage de coopération dans des domaines clés, tels que l’agriculture, la pêche, l’éducation et la formation et les technologies avancées », a souligné pour sa part Jenny Dee, haut commissaire de l’Australie à Maurice.

Au cours du forum, une attention particulière a été accordée à l’économie océanique à Maurice, notamment la planification spatiale marine en collaboration avec la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation. « Ce forum est en ligne avec le Livre blanc de politique étrangère australienne et de sa stratégie d’innovation qui reconnaît que l’innovation est vitale pour la prospérité mondiale et que les meilleures innovations sont le fruit des collaborations », a ajouté Jenny Dee.

 

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