Étude sur les bancs de Saya de Malha : Maurice veut exploiter le ‘round scads’ et le ‘horse mackerel’

Le ministère de l’Économie océanique, des Ressources marines, de la Pêche et de la Marine veut exploiter d’autres types de poissons qui se trouvent en haute mer. Du coup, il compte faire une étude sur les bancs de Saya de Malha pour les petits pélagiques, principalement les ‘round scads’ et le ‘horse mackerel’. Cela dans le but d’estimer la biomasse de ces ressources et par la suite de les exploiter. Au sein du ministère, on indique qu’au cours des 15 dernières années, il y a eu une baisse constante des prises sur les bancs. Actuellement, il y a moins de cinq navires battant pavillon mauricien qui pêchent dans ces eaux.

La prise de 2017 se situe aux alentours de 1 200 tonnes de poisson, alors que les prises potentielles sur ces bancs sont d’environ 5 000 tonnes par an. Les pêcheurs locaux ne s’aventurent pas près de ces bancs. Les opérateurs étrangers devront se soumettre à des conditions strictes s’ils veulent exploiter sur ces bancs : les poissons capturés doivent être débarqués à Port-Louis et vendus sur le marché local. Le transbordement en haute mer ne sera pas autorisé et chaque navire aura un quota de pêche. Si ces conditions ne sont pas respectées, alors le permis sera révoqué.

Les bancs submergés de Saya de Malha, qui sont les plus vastes du monde, couvrent une superficie de 42 116 km2. Ils comprennent une partie nord de 4 965 km2 et une partie sud plus vaste avec 37 151 km2. Les deux parties doivent être étudiées, même si l’accent doit être plutôt mis sur la partie du milieu, qui concerne surtout la partie sud.