Étal au marché de Quatre-Bornes: le transfert d’un permis fait polémique

La mairie de Quatre-Bornes recherche un avis légal sur le transfert d’un permis d’un père à son fils. Les deux hommes ne sont, cependant, plus de ce monde. Un transfert qui provoque des remous au sein de la famille. Pendant 45 ans, Baboolal Lalbahadoor a occupé un étal à la foire de Quatre-Bornes, portant le numéro 220. Il y vendait des gâteaux piments. À sa mort en décembre 2008, c’est son épouse et l’un de ses fils qui ont occupé l’emplacement. En 2011, Teeluck Lalbahadoor, l’autre fils, rejoint le business familial. En mars 2015, l’un des frères décède. Teeluck Lalbahadoor et sa mère continuent alors à mener leur business à bon port. Toutefois, lors du paiement du permis, l’an dernier, celui-ci apprend avec stupeur que le permis a été transféré au nom de son défunt frère. Et ce, depuis la mort de son père en 2008. Teeluck Lalbahadoor adresse une lettre à la mairie de Quatre-Bornes pour réclamer des explications sur ce transfert du permis au nom de son défunt père à son frère. Il allègue que ce transfert aurait dû avoir été fait au nom de sa mère. Jusqu’à ce jour, le plaignant n’a obtenu aucune réponse des autorités municipales. En février dernier, Teeluck Lalbahadoor rencontre le maire, Atmaram Sonoo, pour lui parler de son cas, mais toujours aucune réponse. Il était à l’antenne de Xplik ou K le mercredi 18 mai.

La mairie attend un avis légal

Alerté, Atmaram Sonoo annonce que la collectivité locale recherche un avis légal sur la question. Selon le maire de Quatre-Bornes, après la mort de Baboolal Lalbahadoor, le permis aurait effectivement dû être transféré au nom de son épouse. « La municipalité n’a toujours pas reçu d’avis légal sur ce dossier. Une fois en présence de cet avis, nous serons en mesure d’écrire à cette personne une réponse appropriée. Pour n’importe quel étal au bazar, l’attribution ne se fait plus comme  par le passé. Il faut obligatoirement passer par une Expression of Interest. Le demandeur doit remplir un formulaire. Nous procédons ensuite à un tirage au sort. On ne peut pas attribuer un emplacement directement. Ce cas relève d’un problème familial, c’est délicat », réagit le maire.