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Essence et diesel : le Petroleum Pricing Committee se réunira avant le 11 mai 

Les prix de l’essence et du diesel sont restés inchangés lors de la dernière rencontre du PPC en janvier dernier.
  • Grosse attente pour une baisse des prix

Les prix de l’essence et du diesel seront-ils revus ? Le Petroleum Pricing Committee tranchera sur la question d’ici les prochains jours. Du côté des associations de consommateurs et des gérants de stations-service, on insiste pour une baisse des prix. Cependant, au niveau de la State Trading Corporation, on fait ressortir que le Price Stabilisation Account demeure déficitaire.  

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Le Petroleum Pricing Committee (PPC) se réunira avant le 11 mai. « La date n’a pas encore été fixée, mais le comité devra se réunir avant le 11 mai », a indiqué Rajiv Servansingh, le directeur général de la State Trading Corporation (STC) au Défi Quotidien. Il fait, toutefois, ressortir que le Price Stabilisation Account a toujours un « gros déficit ». « Le prix du diesel aurait dû grimper à deux reprises, mais d’après les dispositions de la loi, le ministre du Commerce s’y est opposé. Ce qui fait que le déficit s’est creusé davantage », explique Rajiv Servansingh. 

En attendant, les cours du pétrole amorcent une pente descendante. En raison des craintes de récession mondiale et sur le secteur bancaire américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) a glissé le mercredi 3 mai sous la barre des 70 dollars, alors que le baril du Brent a reculé à 73,75 dollars. Ainsi, depuis vendredi dernier, le Brent a perdu environ 7,5 % et le WTI a dévissé de plus de 9 %, rapporte-t-on dans la presse internationale.

Appréhension

Bien que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) a annoncé qu’il va réduire sa production de pétrole (Ndlr : de l’ordre de 1,16 million de barils par jour dès le mois de mai et ce, jusqu’à la fin de l’année), souligne Rajiv Servansingh, le prix du baril continue de baisser. « C’est clair que le facteur dominant derrière cette baisse des prix du baril est la crainte d’une récession. Cette appréhension est accentuée par le fait que le marché s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) procède à une augmentation de ses taux d’intérêt par 25 points de base le mercredi 3 mai à l’issue de sa réunion de politique monétaire, pour contrer l’inflation », commente Rajiv Servansingh. 

Doit-on s’attendre à une baisse des prix des carburants avec le recul des cours du baril sur le marché mondial ? « Attendons voir ce que décidera le Petroleum Pricing Committee ! », avance Rajiv Servansingh. 

Du côté des associations de consommateurs, l’attente est grande. « Il faut que le prix de l’essence baisse. Les consommateurs souffrent, car les augmentations des prix perdurent. Et la hausse des prix des carburants en est en partie responsable », fulmine Claude Canabady, secrétaire de la Consumer’s Eye Association. Quant à Suttyhudeo Tengur, le président de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (APEC), il estime que le moment est propice pour que le PPC cesse de « taxer doublement les prix des carburants ». « C’est une très mauvaise pratique ! Si on cesse cette double taxation, il y aura automatiquement une baisse des prix », tonne-t-il. Bhim Sunassee, président de la Petrol Retailers Association, espère, lui aussi, une baisse des prix. « Nous méritons tous cette baisse, d’autant plus que nous attendons depuis longtemps », a-t-il conclu. 

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  • LDMG

 

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