Le policier Ziaoudeen Noorah fait parler de lui à nouveau. Il répond d’une accusation d’escroquerie devant la cour intermédiaire. Le 15 février 2018, dans une audience lors de son procès, il a plaidé coupable.
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Âgé de 39 ans, Ziaoudeen Noorah a comparu, le 15 février 2018, devant la cour intermédiaire. Il répond d’une accusation d’escroquerie. Il est accusé d’avoir arnaqué la somme de Rs 4 500 au préjudice d’une habitante de Vacoas de 41 ans, le 11 avril 2014.
Selon l’acte d’accusation, il a fait publier une annonce dans un quotidien soutenant qu’il louait une maison à Vacoas. Lorsque la victime a vu l’annonce. Elle a pris contact avec le policier. Puis, elle est allée à sa rencontre. Le policier a alors fait croire à la victime qu’il était le propriétaire de la maison et lui a indiqué les conditions pour le loyer.
Intéressée, la victime lui a remis un mois d’avance de loyer, soit la somme de Rs 4 500. C’est bien après qu’elle a compris le subterfuge de l’accusé. La victime a alors porté plainte contre Ziaoudeen Noorah. Ce dernier a été arrêté par la police.
L’accusé est défendu par Me Ashik Toorabally. La poursuite est représentée par Me Prashant Bissoon. Le procès est présidé par le magistrat Pranay Sewpal.
Meurtre de sa mère
Au box des accusés, Ziaoudeen Noorah a présenté des excuses à la cour. Il a expliqué qu’il regrette son geste et qu’il avait des problèmes financiers. « Mo presant eskiz lakour pou sakinn arive. Mo ti ena problem finanss. Mo demann lakour pardon ».
À la suite de sa déclaration, la cour a ajourné le procès au 26 février 2018 pour que les avocats présentent leur plaidoirie.
Par ailleurs, Ziaoudeen Noorah répond, devant la cour d’assises, du meurtre de sa mère, Bibi Rashida Noorah, en 2011. Le procès débutera le 14 mars 2018.
Ce policier de 33 ans est suspendu depuis son interpellation. Selon l’enquête policière, il aurait mis le feu à la chambre de sa mère, le 25 octobre 2011. Il n’aurait pas digéré le fait que sa mère s’immisce dans sa vie conjugale. Ce qui a donné lieu à des conflits, puis à la séparation du couple.
Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2011, la police et les pompiers sont mandés à Riverside, Phœnix. La chambre de Bibi Rashida Noorah, 64 ans, est en feu. Celle-ci périra dans l’incendie. Le policier aurait laissé mourir sa mère alors qu’elle dormait à poings fermés. Cela après avoir mis le feu à sa chambre.
L’autopsie révèle qu’elle est morte d’une asphyxie causée par l’inhalation excessive de fumée. Affecté au poste de police de Vacoas et comptant onze ans de service, le constable est interpellé.
Par ailleurs, le 16 octobre 2017, alors qu’une audience dans son procès était prévue en cour d’assises, la police a reçu un appel anonyme pour y signaler la présence d’une bombe. Quelques heures plus tôt, un cocktail Molotov avait été envoyé contre le grillage de la Cour suprême.
Ziaoudeen Noorah avait été aperçu dans les parages de la Cour suprême quelques heures avant les deux incidents. Il est interpellé et il passe aux aveux. Il indique aux enquêteurs qu’il voulait que son procès aux assises soit renvoyé.
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