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Escroquerie : huit mois d’emprisonnement au policier Ziaoudeen Noorah

Ziaoudeen Noorah Le policier se présente aujourd’hui devant la cour d’assises pour le meurtre de sa mère.

Le verdict est tombé quatre ans après les faits. Ziaoudeen Noorah a été condamné, le mardi 13 mars, à huit mois d’emprisonnement, par le magistrat Pranay Sewpal, pour escroquerie de la somme de Rs 4 500 au préjudice d’une habitante de Vacoas de 41 ans.

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Le policier Ziaoudeen Noorah continue à défrayer la chronique. Il faisait objet d’une accusation d’escroquerie devant la cour intermédiaire. Le délit a été commis le 11 avril 2014, à Vacoas. Il était accusé d’avoir détourné la somme de Rs 4 500 au préjudice d’une habitante de Vacoas de 41ans.

Le 15 février 2018, il avait plaidé coupable après avoir plaidé non coupable au début de son procès. Il était défendu par Me Ashik Toorabally. La poursuite était représentée par Me Prashant Bissoon.

Le mardi 13 mars, dans son verdict, le magistrat Pranay Sewpal a soutenu avoir pris en considération qu’au moment des faits, l’accusé a souligné qu’il faisait face à des difficultés financières et qu’il a deux enfants sous sa responsabilité. La cour note aussi qu’il a présenté des excuses et a déclaré qu’il regrettait son geste.

Gravité du délit

Ziaoudeen Noorah a deux antécédents, ceux de violation des conditions de sa remise en liberté et d’usage d’un faux document.

Le magistrat Pranay Sewpal a émis l’avis qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans son cas vu la gravité du délit. Il a ainsi infligé huit mois d’emprisonnement au policier. La cour a toutefois ordonné que les 116 jours que l’accusé a passés en détention provisoire soient déduits de sa peine.

Selon l’acte d’accusation, Ziaoudeen Noorah a fait publier une annonce dans un quotidien soutenant qu’il louait une maison à Vacoas. Lorsque la victime a vu l’annonce, elle a pris contact avec lui. Le policier a alors fait croire à la victime qu’il était le propriétaire de la maison et lui a indiqué les conditions pour le loyer.

Intéressée, la victime lui a remis un mois d’avance pour le loyer, soit Rs 4 500. C’est bien après qu’elle a compris le subterfuge et a alors porté plainte contre Ziaoudeen Noorah, ce qui a mené à l’arrestation de ce dernier.

Le policier n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Ce mercredi, il présente devant la cour d’assises pour répondre du meurtre de sa mère, Bibi Rashida Noorah, 64 ans. Selon l’enquête policière, il aurait mis le feu à la chambre de sa mère, le 25 octobre 2011. Celle-ci a péri dans l’incendie. Il n’aurait pas digéré le fait que sa mère s’immisce dans sa vie conjugale, ce qui a donné lieu à la séparation de son couple.

L’autopsie révèle qu’elle est morte d’une asphyxie causée par l’inhalation excessive de fumée. Le constable était affecté au poste de police de Vacoas et comptait onze ans de service.

Le 16 octobre 2017, alors qu’une audience dans son procès aux assises était prévue, la police a reçu un appel anonyme pour y signaler la présence d’une bombe. Quelques heures plus tôt, un cocktail Molotov avait été envoyé contre le grillage de la Cour suprême.

Ziaoudeen Noorah avait été aperçu dans les parages de la Cour suprême quelques heures avant les deux incidents. Interpellé et il est passé aux aveux, indiquant aux enquêteurs qu’il voulait que son procès aux assises soit renvoyé.

 

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