
Kamlessing Beerbul avait escroqué une somme totale de Rs 696 000 à une mère et son fils, en se faisant passer pour un haut gradé de la police. Il leur avait affirmé qu’il pouvait les aider à classer une affaire de drogue et à acheter un terrain. Le délit avait été commis entre janvier et février 2020. Cinq ans après les faits, soit le 18 septembre 2025, cet homme de 43 ans a été condamné à trois ans de prison sous chacune des deux accusations d’escroquerie, devant la cour intermédiaire. Des peines qu’il purgera simultanément. Par ailleurs, l’instance a ordonné qu’il soit placé sous surveillance policière pour une période de deux ans après avoir purgé sa peine..
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Kamlessing Beerbul refait parler de lui, cette fois-ci dans une affaire d’escroquerie. L’accusé avait élaboré un plan alors qu’il était en prison, en janvier 2019. Sa cible était un habitant de Rose-Belle, alors en détention provisoire pour une affaire de drogue. La mère de ce dernier est propriétaire d’un snack dans la localité. Après sa sortie de prison, en janvier 2020, l’accusé s’était rendu à ce snack et s’était présenté comme un responsable de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU). Il avait sollicité un pot-de-vin de Rs 150 000 auprès du détenu, alors en liberté sous caution, pour mettre fin à l’affaire. Une somme initiale de Rs 25 000 lui avait été versée. Au cours de leur rencontre, la mère de l’habitant de Rose-Belle avait confié à l’accusé qu’elle attendait depuis environ sept ans de finaliser l’achat d’un terrain auprès d’un courtier, après avoir versé un dépôt de Rs 430 000. L’accusé l’avait assurée qu’il l’aiderait à récupérer ce terrain. Dans le cadre de son plan malveillant visant à escroquer la déclarante, l’accusé avait contacté ledit courtier. Il avait également fait croire à la propriétaire du snack qu’il avait pris contact avec le notaire chargé de la vente du terrain qu’elle avait acheté, et l’avait informée que son acompte lui serait remboursé. Le quadragénaire avait ensuite proposé à la déclarante d’acheter un nouveau terrain, ce qu’elle avait accepté. Sur ses instructions, elle avait tiré un chèque de Rs 90 000 au nom d’un notaire, qui n’était autre que l’épouse de l’accusé, laquelle aurait prétendument géré les affaires du courtier. Elle avait également effectué un dépôt de Rs 55 000 sur le compte dudit notaire, à la demande de l’accusé. Ce dernier avait ensuite retiré cette somme en utilisant la carte bancaire de son épouse, à son insu. Il avait également encaissé le chèque de la quinquagénaire. Celle-ci lui avait ensuite remis une somme supplémentaire de Rs 526 000, au cours du mois de février 2020, destinée à l’achat du terrain en question. Par la suite, l’accusé avait disparu. Le 17 juillet 2025, le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) avait instruit un procès pénal contre Kamlessing Beerbul. Il faisait face à deux accusations d’escroquerie. À l’issue de son procès, il avait plaidé coupable. Par ailleurs, le quadragénaire avait expliqué avoir dépensé l’argent escroqué en nourriture, en boissons, pour régler ses dettes et pour investir dans sa nouvelle entreprise de tour-opérateur. Dans son arrêt, la magistrate Adeelah Hamuth, présidente de la cour intermédiaire, a souligné avoir pris en considération les circonstances entourant cette affaire. Elle note que l’accusé n’en est pas à son premier démêlé avec la justice. Selon elle, son comportement criminel montre une propension à commettre des infractions marquées par la malhonnêteté. Entre septembre 2005 et décembre 2024, l’accusé avait été condamné à pas moins de sept reprises pour des infractions au cours desquelles il avait, en tant qu’instigateur, volé les biens d’autrui par tromperie. Par ailleurs, il avait été condamné pour homicide involontaire (« manslaughter ») en mai 2011. Autre constat de la magistrate : l’accusé ne semble pas avoir retenu la leçon, car sa dernière condamnation remonte à décembre 2024 pour des délits de détournement de fonds, liés à des infractions commises en novembre 2022. En effet, selon un mémo des autorités pénitentiaires, il avait été libéré sous caution le 13 septembre 2022 dans le cadre de la présente affaire, et avait récidivé à peine deux mois plus tard, comme l’indiquent ses condamnations.
La magistrate estime qu’il est de son devoir d’envoyer un signal fort à ce type d’individu. D’où la décision de lui infliger une peine de trois ans de prison sous chacune des accusations d’escroquerie, peines qu’il purgera simultanément.

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