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Escroquerie et chèques sans provision: une équipe de gros bras sollicite l’Icac

Ils accusent un promoteur immobilier d’escroquerie et d’émission de chèques en bois de Rs 6 millions. Ces employés d’une société de gardiennage ont fait appel à l’Icac. Jean Serge Francisco Clair et Rajendra Raggoo contestent la remise en liberté conditionnelle d’un promoteur immobilier. Ce dernier a émis des chèques sans provision pour un montant de Rs 6 millions. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"14962","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-25073","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"500","height":"536","alt":"Escroquerie et ch\u00e8ques sans provision"}}]]« Nous estimons qu’il y a anguille sous roche et que l’enquête policière ne se déroule pas comme il le faut… Nous ne resterons pas les bras croisés et écrirons au commissaire de police et à la Commission des droits humains de même qu’à l’Attorney General pour obtenir justice », indiquent-ils. Rajendra Raggoo fait équipe avec Jean Serge Francisco Clair et Manand Fakhoo. Il raconte leurs déboires. « En juillet 2015, ce promoteur immobilier a sollicité nos services pour assurer la protection d’un site de 30 arpents et des ouvriers à Le Bouchon. Nous devions aussi veiller au nettoyage de ce projet de morcellement. » Selon ses dires, le promoteur lui aurait promis un arpent de terre car il n’avait pas d’argent pour régler ses services. « Il nous a montré le lopin de terre que nous devions obtenir en septembre 2015. Puis, il nous a informés avoir vendu le terrain pour Rs 10 millions. Le 22 septembre 2015, il nous a rencontrés à Bagatelle. Il a remis à chacun d’entre nous deux chèques d’un million, soit au total Rs 6 millions. Nous avons versé les chèques mais la banque a refusé de les honorer pour défaut de provision. Nous avons menacé cet individu de le dénoncer à la police. Il nous a écrit une lettre où il nous supplie de ne pas le dénoncer à la police et a promis d’honorer ses engagements. Mais il n’en a rien été », indique Rajendra Raggoo. Le 6 octobre dernier, il décide de porter plainte à la police de Rose-Belle contre le promoteur pour chèque sans provision. Arrêté, le promoteur a retrouvé la liberté conditionnelle. Au poste de police de Moka, ce dernier porte plainte à son tour, en octobre 2015. Il allègue que le trio l’a menacé avec un revolver et l’a contraint à signer lesdits chèques à Bagatelle. Aux policiers de Moka, le trio nie les allégations. Pour preuve de leur bonne foi, Rajendra Raggoo soumet à la police un enregistrement vidéo de la rencontre à Bagatelle, alors que le promoteur signait les chèques.  « Nous avons bavardé, mangé et bu dans la bonne humeur, insiste-t-il. J’ai aussi remis à la police les échanges de SMS quand le promoteur m’a transmis ses instructions pour les travaux à faire sur le terrain à Le Bouchon. » Après avoir déposé toutes les preuves au département IT de la police, l’accusé porte à son tour plainte contre le promoteur pour chèque sans provision, auprès de la police de Moka. En février denier, Manand Fakoo et Jean Serge porteront également plainte auprès du Central Criminal Investigation Department pour les chèques en bois qu’ils ont reçus. L’affaire est référée à la Criminal Investigation Division de Moka. Le 23 mars, le promoteur est de nouveau arrêté pour « issuing cheque without provision ». Vu les autres accusations portées contre lui et les menaces qu’il aurait proférées, la police avait objecté à sa remise en liberté. « Nous voulons la transparence dans cette affaire car il y a anguille sous roche. Pourquoi le promoteur n’a-t-il pas été arrêté pour false and malicious statement ? » se demande Rajendra Raggoo. L’enquête est menée par l’équipe du Detective Inspector Cowlessur.
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