Faits Divers

Escroquerie : elle prétend pouvoir communiquer avec Dieu

Une masseuse, habitant Plaine-Magnien et âgée de 40 ans, a bénéficié d’une liberté conditionnelle en cour intermédiaire. Elle a été reconnue coupable de vol et d’escroquerie. La quadragénaire aurait fait croire à une jeune femme qu’elle possédait des dons surnaturels.

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L’accusée avait fait la rencontre d’une jeune femme en 2006. Cette dernière, qui souffrait d’une grosseur au sein, avait fait appel aux prestations de la quadragénaire. Peu de temps après, la jeune femme ayant constaté la disparition de la grosseur, était convaincue des pouvoirs surnaturels et des talents de guérisseuse de la masseuse. Pour cette dernière, c’était l’occasion de faire valoir ses autres qualités, dont sa capacité de « communiquer  » avec Dieu.

C’est ainsi que la masseuse a accompagné sa victime à la plage pour simuler une conversation avec Dieu. Elle a fait passer l’eau provenant du robinet pour de l’eau bénite, qu’elle aurait ensuite donnée à sa victime. L’habitante de Plaine- Magnien a reçu une somme de Rs 236 175, des bijoux et des téléphones cellulaires, pour cette prestation.

Plus tard, lorsque la jeune femme décide de se rendre en Italie pour le travail, elle sollicite à nouveau l’aide de la masseuse. Cette dernière la met en contact avec un homme d’affaires de 64 ans pour les besoins de son voyage en Italie.

Dans son jugement, la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a soutenu que le délit d’escroquerie consiste à obtenir matériellement une chose appartenant à autrui au moyen de procédés frauduleux.

La Cour intermédiaire a conclu que les éléments versés au dossier à charge démontrent que la masseuse a commis le délit d’escroquerie en créant une mise en scène par le biais de rites et de prières extravagants.

La quadragénaire a payé une caution de Rs  10  000 et a signé un engagement de dettes de Rs 50 000. Elle devra également faire preuve de bonne conduite pour une durée d’une année. En cas de récidive durant cette période, elle risque une peine d’un mois de prison

Quant à l’homme d’affaires, il était également poursuivi pour escroquerie dans cette affaire. Il lui était reproché d’avoir extorqué la somme de Rs  16  000 à la victime. Toutefois, la Cour intermédiaire a rayé l’accusation retenue contre lui, après avoir conclu que la poursuite n’a pu établir les éléments du délit.

 

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