Rajoo Lutchigadoo, le frère du détenu Kusraj Lutchigadoo, a été entendu une nouvelle fois aux Casernes centrales. C’était dans la journée du mercredi 6 juin. Cependant, il campe toujours sur sa version des faits.
C’est en présence de son homme de loi, Me Shakeel Mohammed, que Rajoo Lutchigadoo a été confronté aux éléments se trouvant sur les images des enregistrements des caméras CCTV, situées au Vacoas Detention Centre. Néanmoins, il a nié sa présence au Vacoas Detention Centre dans la nuit du 23 avril.
Cependant, plusieurs éléments avancés par Rajoo Lutchigadoo comporteraient des incohérences, notent les hommes du CCID œuvrant sous le surintendant de police (SP) Mannaram. Ce constat des policiers découle après qu’ils aient visionné les images des enregistrements dans la nuit du 23 avril. Mais, lors de son audition dans la journée du mercredi, Rajoo Lutchigadoo a maintenu qu’il ne s’y était pas rendu au Vacoas Detention Centre, lors de l’escapade de son frère Kusraj.
Face aux hommes du SP Mannaram, Rajoo Lutchigadoo a maintenu que c’est Oufran Amode et Jean Clarel Antoo qui étaient à bord de la fourgonnette blanche, utilisée pour véhiculer Kusraj Lutchigadoo lors de son escapade du Vacoas Detention Centre. Rajoo Lutchigadoo a expliqué aux policiers qu’il n’y est pour rien dans cette affaire. « Mo pena narien pu fer ladan », a-t-il maintenu. Il a insisté qu’à aucun moment il a donné la permission à Oufran Amode d’utiliser son 4x4.
Parallèlement dans le sillage de l’enquête sur le laboratoire de drogue synthétique, à Triolet, la voiture utilisée par Kusraj Lutchigadoo est au centre d’une motion en Cour suprême. La compagnie Bayanne Ltée, opérant une boîte de nuit à Grand-Baie, a fait part de sa volonté de récupérer la BMW M 6 Coupé, placée sous scellés aux Casernes centrales. La directrice de la compagnie affirme avoir confié la BMW M 6 à Kusraj Lutchigadoo pour que ce dernier l’utilise à titre de Manager de la compagnie.
Pour rappel, Kusraj Lutchigadoo a été arrêté le 30 mars 2018. Il se trouvait dans une maison à Triolet où des produits, soupçonnés d’être utilisés pour la fabrication de drogue synthétique avaient été saisis. La somme estimée est de Rs 5 millions. Une somme à hauteur de Rs 300 000 avait également été récupérée le même jour par l’ADSU.
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