Les chiffres récents de la dengue, publiés par le ministère de la Santé, montrent une stagnation des cas actifs. Cependant, l’épidémie progresse vers le Nord du pays, notamment à Triolet et Goodlands, classés comme des zones rouges. D’autres villages du Nord et de l’Est enregistrent également des cas. Mais la région de Port-Louis reste la plus touchée.
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Les derniers chiffres officiels de la dengue, rendus publics le mardi 27 février 2024 par le ministère de la Santé, montrent une stagnation avec 494 cas actifs à Maurice et 361 à Rodrigues, portant le total depuis le 11 décembre à 1 787 et 637 respectivement. Toutefois, le danger évolue vers le Nord du pays. Alors que Triolet était considéré comme une zone rouge il y a quelques jours encore, la dengue y reste présente avec 17 à 31 cas actifs. Goodlands est devenu la principale zone rouge avec 32 à 53 cas actifs en ce moment.
D’autres villages du Nord, dont Grand-Baie, Cap-Malheureux, Calodyne, Mont-Choisy, Morcellement St-André, Roche-Terre, Cottage ou encore Mapou, pour ne citer que ceux-là ont aussi enregistré un certain nombre de cas ces derniers jours. Par contre, la région de Port-Louis, comprenant Ste-Croix, Roche-Bois, Cassis, Pailles, Grande-Rivière-Nord-Ouest et Tranquebar, demeure l’endroit où le danger est le plus grand.
Autre constat : la dengue commence à s’incruster dans l’Est aussi avec plusieurs cas détectés à Roches-Noires, Poste-de-Flacq, Petite-Retraite, Flacq, Bel-Air-Rivière-Sèche, Pointe-des-Lascars ou encore Laventure.
L’Ouest, le Sud et le centre sont, pour le moment, relativement épargnés, même si un certain nombre de cas ont été enregistrés officiellement à Rose-Hill, Quatre-Bornes, Curepipe, Tamarin, Rivière-Noire et La Gaulette, entre autres.
À Mahébourg, L’Escalier, Rivière-des-Anguilles, Riambel et New-Grove aussi il y a quelques cas. Cependant, ce n’est rien en comparaison avec la région de Port-Louis et le Nord du pays.
Devant cette situation, le ministère de la Santé soutient mettre en place des mesures de prévention. Celles-ci incluent de la fumigation et des exercices de larvicide aux alentours des endroits où des cas de dengue sont détectés. Il y a aussi une surveillance accrue au niveau des établissements de santé et du laboratoire de virologie, entre autres. Des exercices de tests rapides et PCR sont faits chaque fois qu’un cas est détecté.
Le ministère de la Santé indique également avoir envoyé une correspondance à tous les directeurs régionaux de la santé, à la Private Medical Practitioners Association ainsi qu’au président de la Private Clinics Association « pour demander une vigilance accrue à l’égard de la dengue, pour enquêter sur tous les cas suspects et rapporter les cas positifs à la fièvre dengue au Regional Public Health Superintendent de la région concernée ».
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