À peine deux mois après une fuite de 1 500 litres de fioul provenant de Marine Biotechnology Products Ltd, dont une partie s’est écoulée dans l’estuaire de Terre-rouge - escale incontournable pour des milliers d’oiseaux migrateurs -, ce dernier est une nouvelle fois menacé d’une catastrophe écologique. Cette fois-ci, c’est une quantité estimée de 1 000 litres de fioul à bas taux de soufre qui s’est déversée.
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Le ministère de l’Environnement a été informé vers 07 h 40 le lundi 11 mars, d’une menace de marée noire à Terre-Rouge. En cause : « une vanne défectueuse dans le système d’alimentation en carburant de la chaudière de la blanchisserie de Washright Services Ltd (WSL). Le déversement de pétrole a atteint l’estuaire de Terre-Rouge », indique un communiqué publié par le ministère en début de soirée.
Le National Disaster Risk Reduction and Management Centre, le National Parks and Conservation Service (NPCS), la Mauritius Ports Authority, le Special Mobile Force (SMF), la National Coast Guard et le Solid Waste Management Division du ministère sont entrés en jeu pour les mesures de confinement. L’évaluation préliminaire effectuée par le ministère et le NPCS a révélé que le déversement de pétrole a atteint les eaux près du Pont Bruniquel, des rives de la rivière, et que des traces de pétrole ont également été observées dans le sanctuaire d’oiseaux de l’estuaire de Terre-Rouge.
L’assistance de Marine Biotechnology Product Limited a été sollicitée pour la mise en place de 9 mètres de barrages en amont du Pont Bruniquel. De plus, le SMF a déployé trois couches de barrages (environ 40 mètres) ainsi que 30 mètres de barrages de clôture en aval du Pont Bruniquel.
WSL a retenu les services de Polygreen (Maurice) Ltd pour le confinement et le nettoyage du pétrole déversé, et de Virgin Oil Company (Maurice) Ltd pour le pompage et l’évacuation du pétrole contenu. Le pompage a commencé vers 15 h.
Conformément à l’article 88 de l’Environment Protection Act, une Fixed Penalty Notice de Rs 25 000 a été servie à WSL par la police de l’Environnement pour avoir permis le dépôt de pétrole dans l’estuaire de Terre-Rouge.
Le ministère de l’Économie bleue, des ressources marines, de la pêche et de la navigation effectuera une enquête écologique et des échantillonnages d’eau de mer. La Police de l’Environnement a, elle, ouvert une enquête pour connaître les causes exactes ayant provoqué cette marée noire.
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