Entretien des véhicules des pompiers : Jhugroo réquisitionne un ingénieur de la NTA pour réduire les dépenses

Les pompiers n’ont pas les compétences techniques nécessaires pour s’occuper de la réparation des camions quand ces derniers tombent en panne.

Du coup, ils doivent avoir recours à des opérateurs privés pour assurer l’entretien de leurs véhicules. Le ministre des Collectivités locales Mahen Jhugroo a suggéré, à cet effet, qu’un ingénieur de la National Transport Authority (NTA) soit posté à son ministère pour résoudre ce problème de façon temporaire. à long terme, les sapeurs-pompiers se proposent de recruter leur propre ingénieur mécanique.

En attendant, les réparations effectuées à l’extérieur coûtent beaucoup d’argent. Des Rs 14,9 millions dépensées par les pompiers en 2015/2016 pour la maintenance, Rs 9,5 millions ont été allouées aux véhicules et motocyclettes. La somme prévue à cet effet fluctue d’année en année : Rs 12,3 millions en 2016/2017, puis Rs 12 millions pour 2017/2018 et la même somme pour 2018/2019. Environ Rs 13,3 millions ont été dépensées en 2014 pour l’entretien.

« Le problème est qu’ils n’ont pas d’ingénieur mécanique, explique Mahen Jhugroo, le ministre de tutelle. Je crois qu’il faut qu’ils aient leur propre ingénieur parce que faire le servicing en externe coûte plus cher. »

Contrats

Des conclusions auxquelles le ministre est parvenu après une réunion avec les hauts gradés du service le lundi 27 février. En attendant, le ministre a demandé à la NTA de dépêcher un ingénieur mécanique qui sera affecté à son ministère. Il faut toutefois attendre la réponse de la NTA.

« Nous n’avons pas d’ingénieur mécanique in-house », confirme Louis Pallen, chef pompier. « Parfois, on fait appel aux ingénieurs des Infrastructures publiques, mais souvent ils ne sont pas disponibles tout de suite. Les contrats pour les pièces des camions contiennent des clauses pour le servicing qui est cher. J’ai moi-même fait une demande pour avoir un ingénieur parmi mon personnel mais il faut attendre que les procédures soient complétées », ajoute Louis Pallen.