Il parle de renaissance. Dans un entretien exclusif accordé au « Times of India », jeudi 7 octobre, Navin Ramgoolam est revenu sur sa contamination à la Covid-19 jusqu’à son traitement à l’All India Institute of Medical Sciences (AIIMS), à New Delhi.
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« Si je suis en vie aujourd'hui, c'est grâce aux médecins et aux infirmières de l'AIIMS et au gouvernement indien ». C’est ce qu’a déclaré Navin Ramgoolam.
L’ancien Premier ministre (PM) a confié que bien qu'il soit médecin, il avoue avoir commis l'erreur contre laquelle il avait toujours mis en garde les autres, à savoir l'automédication. « Lorsque j'ai développé les symptômes de la Covid-19, je ne me suis pas rendu immédiatement à l'hôpital », a-t-il révélé. « Je me suis traité moi-même. Cela a entraîné des complications. Les médecins de l'hôpital de l'île Maurice où j'ai été conduit m'ont conseillé d'aller au Royaume-Uni ou en Inde pour un meilleur traitement. J'ai choisi l'Inde », a-t-il souligné.
L’article du « Times of India » précise que l’état de santé du leader du Parti travailliste était grave au moment de l'admission à l’AIIMS, car il souffrait de graves lésions pulmonaires et avait besoin d’oxygène. « Mon état de santé était mauvais. Très mauvais. Mais les médecins de l'AIIMS, en particulier le professeur Guleria (Dr Randeep Guleria, directeur de l'AIIMS), m'ont aidé à renverser la situation », a déclaré l'ancien PM, qui devrait rentrer dans son pays plus tard cette semaine après avoir récupéré de sa maladie.
Se basant sur son expérience, Navin Ramgoolam recommande : « Il faut consulter rapidement un médecin dès l'apparition des symptômes de la Covid-19 et se faire vacciner. Beaucoup de gens se méfient de la vaccination. Mais, en fin de compte, c'est important, surtout pour les personnes âgées ».
Rappelons que le leader des rouges n'était pas complètement vacciné lorsqu'il a été infecté.
Risque d’une nouvelle vague est réelle
Aux yeux de Navin Ramgoolam, « il y a toujours risque d'une nouvelle vague. Plus le virus circule, plus il mutera. Nous pourrions avoir un nouveau virus », a-t-il ajouté, rappelant à nouveau que « nous devons maintenir une distance sociale et appliquer les gestes barrières comme le port du masque et la désinfection des mains ».
Rappelons que Navin Ramgoolam, âgé de 74 ans, s’était rendu en Inde, le 8 septembre dernier, pour des soins plus avancés à bord d’un avion-ambulance, un Boeing 737-8GJ de la compagnie aérienne indienne SpiceJet. Testé positif à la Covid-19 le 3 septembre, il avait été admis dans une ‘Isolation Ward’ à la clinique Wellkin, avant d’être transféré via un cortège d’urgence médicale à l’aéroport de Plaisance, cinq jours après. Transfert qui a été épaulé par des membres de la force policière.
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