Bijoux, colliers, peinture… voici les créneaux que Waiza Ozeer a décidé d’exploiter. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
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«Cela fait cinq ans que je fabrique des bijoux dont les colliers. Je m’adonne aussi à la broderie fait main, à la couture, à la peinture sur la toile, les pots de terre et les vases », indique Waiza Ozeer, une habitante de Grand-Bois. Elle, qui se consacrait à plein temps à sa famille et à ses enfants, a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat.
En ce qu’il s’agit des bijoux qu’elle confectionne,ils sont faits de perles et de feed beans. La créatrice de bijoux se sert donc de ses talents pour la fabrication de bagues, boucles d’oreilles, de colliers et bracelets et d’autres parures, dont les bijoux d’ensembles. Il est à noter qu’elle crée elle-même le design de ses bijoux qu’elle revend aux clients en ligne ou aux marchés pour entrepreneurs. « Afin d’avoir un perfect finish du produit, j’accorde beaucoup de temps à mes créations. Je peux faire des bijoux en 24 heures, alors que d’autres peuvent prendre deux semaines », poursuit-elle.
Où a-t-elle eu l’idée de se lancer dans l’entrepreneuriat ? « Lors d’une exposition de mes produits artisanaux au marché, à mon grand étonnement, j’ai reçu de nombreux commentaires positfs sur mes produits. Les commandes ont ainsi suivi », relate-t-elle. De bouche à oreille, elle a reçu plusieurs commandes et confectionné plus d’une centaine de produits. Elle décide alors d’évoluer dans ce créneau.
Coût des matières premières
Cependant, sur ce marché, Waiza Oozeer note que les matières premières sont très chères et certaines ne sont pas disponibles sur le marché local. « Le plus gros problème est que l’on n’a pas vraiment d’étals ou de foires tout le long de l’année », exprime-t-elle. Les produits sont exposés dans les foires qui sont organisées par le ministère mais cependant de nombreuses commandes sont faites à la maison. Qu’en est-il de la compétition ? « Je pense que les entrepreneurs qui se lancent dans ce créneau doivent être très patients et sont passionnés par ce qu’ils font tout en persévérant dans ce domaine », explique la mère de famille qui compte continuer dans ce secteur. Toutefois, elle ajoute qu’il y a une compétition rude sur le marché local. « Cela est dû aux produits identiques en provenance de la Chine qui sont offerts moins chers et qui affectent le marché local », déplore-t-elle.
Sa famille et sa passion
La famille occupe toujours une place prépondérente dans la vie de Waiza Ozeer. « Je consacre beaucoup de temps à ma famille et j’aime bien cuisiner à mes heures libres ».
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