Entrave à l’action de la police : deux policiers agressés en moins de 24 heures

En moins de 24 heures, deux agents de police se sont fait agresser verbalement et physiquement lors d’une confrontation avec le public, notamment à la résidence Barkly et au Centre de Flacq. L’un d’eux a reçu une gifle, quant à l’autre, il a été menacé de mort par un individu qui s’en est pris au fourgon de police.

Aux petites heures du matin du mardi 2 juillet, lors d’une patrouille policière dans les environs de résidence Barkly à Beau-Bassin, un certain Benjamin Zephyr, âgé d’une vingtaine d’années, a été aperçu alors qu’il était recherché par les autorités pour un délit de « vol avec violence » depuis quelque temps. Un des trois policiers du véhicule s’est approché du suspect pour l’arrêter. Sauf que le policier en question ne s’attendait pas à ce qui allait lui arriver. Lorsque le jeune homme a été informé de son interpellation, il a commencé à se débattre et résister à l’arrestation. Il aurait giflé le policier avant de prendre la fuite.

Un peu moins de 24 heures plus tard, vers minuit, cinq policiers patrouillaient le long d’une route principale à Flacq lorsqu’ils ont été attirés par un groupe de personnes qui se disputaient près d’un restaurant. Le sergent est descendu du véhicule et a abordé une femme, âgée de 27 ans, sur la raison de cet agissement. C’est alors qu’un certain Christ Meurier, frère de cette dernière et âgé d’une vingtaine d’années, sous l’influence de l’alcool, s’est emparé d’un gourdin qui était sur le sol et a commencé à donner plusieurs coups sur la porte arrière du fourgon de police. Ivre et fou de rage, il aurait menacé le sergent : « Ki to pe explike, al fer mari dan station. Si mo truv twa dan site, mo pou sot to la tet », en donnant plusieurs coups de pied au véhicule de la police. Lorsque le sergent en question a ordonné audit Christ Meurier de se calmer, ce dernier a répondu en termes vulgaires qu’il rembourserait les dommages effectués.