Voilà plus d’un an que le Higher Education Bill a été adopté sans que les changements qu’il était censé apporter au secteur n’aient été effectués.
Lors du vote de la loi en décembre 2017, il était question que la Tertiary Education Commission (TEC) soit remplacée par deux institutions : la Higher Education Commission (HEC), qui agirait en tant que régulateur et la Quality Assurance Authority (QAA), en tant que responsable de l’audit des cours et des institutions. «Les choses commencent à s’accélérer concernant la QAA», confirme le président de la TEC, Surendra Bissoondoyal.
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« La QAA sera sur pied incessamment, assure-t-il. Je pense que d’ici février-mars, on verra quelque chose de tangible. » Surendra Bissoondoyal explique que les autorités se sont d’abord attaquées à la QAA , plutôt qu’à la HEC et que la tâche est « presque terminée ». Une deuxième source de l’enseignement supérieur confirme au Défi Quotidien que la structure administrative a déjà été définie et qu’une vingtaine d’employés de la TEC devraient y être transférés.
contrôle de qualité
La majorité de ces employés devraient provenir de la Quality Assurance & Accreditation Division. « Ce département s’occupe à la fois d’accréditation et de contrôle de qualité, précise Surendra Bissoondoyal. Parmi les employés, ceux qui sont le plus portés sur le contrôle de qualité iront sans doute vers la QAA, alors que ceux qui sont plus du côté de l’accréditation devraient rester. »
Cependant, il ne devrait pas rester des employés de la TEC pour longtemps, vu que c’est la HEC qui est appelée à la remplacer. Surendra Bissoondoyal estime toutefois que l’annonce de la gratuité de l’enseignement supérieur public a changé la donne : « L’annonce du gouvernement par rapport aux universités gratuites augmentera davantage la charge de travail de la HEC et de la QAA. Je pense que les deux institutions auront besoin de plus de personnel et donc que toutes deux devront recruter en externe. »
La séparation de la TEC en deux entités ayant des responsabilités distinctes revêt également une importance accrue avec cette annonce, estime le président de la TEC.
« Certaines personnes commencent à se demander si la qualité de l’enseignement supérieur ne va pas baisser avec la gratuité, explique Surendra Bissoondoyal. Certainement que non ! Il y aura une institution dont la seule mission sera de superviser la qualité des cours et des institutions. Sa mission sera primordiale. »
De plus, séparer l’accréditation et le contrôle de qualité devrait assurer plus d’indépendance à la QAA, soutient-il.
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