Enseignement supérieur : la France accueille les Mauriciens

19 Mauriciens se sont vu octroyer une bourse d’études du gouvernement français. Par ailleurs, 9 étudiants sur 10 affirment être pleinement satisfaits de leurs études en France. Plus de 300 d’entre eux s’envolent chaque année pour étudier en France.

Les étudiants ayant reçu une approbation pour la prochaine rentrée universitaire auprès d’un établissement d’enseignement supérieur français ou à l’île de La Réunion étaient conviés à l’Institut Français de Maurice (IFM), Rose-Hill, jeudi 26 juillet pour une réunion d’information de départ annuel.

Cela a permis aux étudiants de recevoir des infos pratiques pour la rentrée universitaire 2018-2019. Par la même occasion, ils ont pu discuter librement avec l’association des alumni (anciens élèves) en formation en France.

Une opportunité pour eux d’obtenir des informations pratiques sur la vie sur le campus et la ville dans laquelle ils étudieront.

Lors de cette rencontre, Emmanuel Cohet, l’ambassadeur de France à Maurice, a tenu à remercier les étudiants pour la confiance placée dans les institutions françaises. « Je vous remercie pour votre choix pour la France. Ce sera un nouveau départ pour les étudiants. Car, poursuivre des études en France, c’est rejoindre un réseau francophone », souligne-t-il.

En 2018, la France accueille plus de 300 000 étudiants étrangers. 42 % des doctorants sont des étrangers. « La langue française est un héritage que nous avons en commun. C’est un honneur de savoir que plus de 300 Mauriciens rejoignent chaque année l’hexagone pour des études tertiaires », souligne l’ambassadeur de France à Maurice.

La ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, pour sa part, a souhaité le meilleur aux étudiants. Elle a profité de l’occasion pour les inciter à revenir au pays. « Cette expérience sera majestueuse. Mais, votre mission sera comme une éponge absorbante. C’est-à-dire d’absorber tout ce qu’il y aura à votre portée en matière d’informations et de connaissances tout en profitant de la culture. »

« Nous nous devons d’apporter notre petite pierre à la construction d’une francophonie responsable, pacifique et qui s’enrichit en même temps », conclut la ministre.