Enseignement supérieur en ligne : la qualité de la connectivité déplorée

Une étude de la Higher Education Commission sur l’utilisation de la technologie pour l’enseignement supérieur a relevé plusieurs faiblesses.

La Higher Education Commission (HEC) a identifié pas moins de dix obstacles à l’enseignement supérieur en ligne. C’est ce que démontre une étude qu’elle a réalisée en avril-mai 2022 et qu’elle a publié la semaine dernière. Le premier obstacle est l’accessibilité. Les données ont mis en lumière que l’accès à l’Internet dans les universités publiques du pays laisse à désirer. 

Et une grande partie de celles-ci souffraient d’un manque de soutien technique pour la mise en œuvre de l’enseignement en ligne. L’autre problème est le manque de temps pour le développement des e-courses. Ce qui influe sur la qualité des cours. L’indisponibilité de matériels informatiques et de logiciels causerait aussi cette situation. 

La HEC propose donc une série de mesures pour permettre aux universités publiques de mettre en place un meilleur système d’enseignement. Elle recommande à celles-ci d’explorer les possibilités des nouvelles technologies : l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle... Selon la HEC, ces nouvelles technologies offriraient un meilleur soutien aux facultés. Et elles pourraient être des bases solides pour l’avenir de l’enseignement en ligne. 

Elle préconise également des collaborations étroites entre les établissements, afin de faciliter l’acquisition des équipements. Elle lance un appel pour que les experts dans ce domaine partagent leurs expériences. Les facultés des universités publiques sont également appelées à repenser la conception des cours. Elles doivent aussi déterminer comment y intégrer des outils technologiques.

Malgré les obstacles relevés dans cette étude, la HEC est d’avis que le potentiel existe. Car les étudiants se sont familiarisés avec les nouvelles technologies. Et il y a un engouement de la part des étudiants pour celles-ci.