Le contentieux entre le ministère de la Santé et le Dr Bhooshun Ramtohul, président de la Government Medical Consultant in Charge Association (GMCCA), n’en finit pas. Après avoir averti la police jeudi que ce spécialiste employé par l’État opère un cabinet médical à son domicile, à Rose-Hill, sans les permis nécessaires, la Santé lui reproche cette fois de posséder un appareil générant des rayons X sans avoir obtenu les autorisations adéquates.
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Outre des cadres du ministère de la Santé, des experts de la Radiation Protection Authority se sont rendus chez le Dr Ramtohul pour procéder à des vérifications sur cet équipement. Importé il y a près de dix ans, cet appareil n’est plus utilisé par le spécialiste et ne représente aucun danger tant qu’il n’est pas branché. à l’époque, l’importation d’un tel appareil et son utilisation ne nécessitaient pas de permis, selon des sources concordantes.
Le Dr Ramtohul est l’un des opposants les plus virulents au projet du ministre de la Santé d’interdire aux médecins spécialistes de la fonction publique de pratiquer dans le privé. Il se dit victime de vendetta.
Il admet néanmoins qu’il ignorait qu’il lui fallait obtenir un permis en vertu de la Private Health Institution Act pour ouvrir un cabinet médical chez lui. « Je n’ai commis aucune fraude, tous mes revenus sont déclarés. Pourquoi moi ? », a-t-il déclaré au Défi Quotidien vendredi 13 janvier.
En parallèle, le ministère de la Santé a ouvert une enquête sur sept spécialistes qui auraient travaillé à la Chisty Shifa Clinic, à Port-Louis, aux heures où ils étaient censés être en poste à l’hôpital. Le directeur de cet établissement est le Dr Dawood Oaris, président de l’Association des cliniques, qui privilégie le statu quo au lieu d’interdire aux spécialistes de pratiquer dans le privé.
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