Live News

Enquête sur le trafic de médicaments périmés : des contacts du suspect en Inde passés à la loupe

L’enquête se poursuit suivant la saisie de dizaines de milliers de médicaments périmés dans un store à Vallée-des-Prêtres le jeudi 16 septembre. Une des tâches qui incombent aux limiers est de tenter de remonter jusqu’aux fournisseurs de ces produits pour le compte d’Ally Jaffar Rassool, directeur de la société Capital Health Care. Ils n’écartent pas l’hypothèse que ce présumé trafiquant de psychotropes ait pu se tourner vers des opérateurs installés en Inde pour se procurer ces articles.

Publicité

Si les enquêteurs étudient cette possibilité, c’est parce qu’ils ont mis la main sur un tableau sur lequel sont inscrites diverses transactions financières conclues avec des pharmacies basées dans l’État du Punjab, du Maharashtra et du Gujarat, entre autres. Parmi les données récupérées chez le suspect, figurent des détails de transactions d’argent en devises, notamment des paiements en 2021, faites auprès d’entreprises pharmaceutiques. Les livres de comptes de ces firmes seront passés à la loupe.

Mais l’urgence pour la police de concert avec des cadres du ministère de la Santé est surtout de retracer les stocks de médicaments périmés écoulés dans des pharmacies et des centres de santé à travers l’île. Parmi figurent des psychotropes, des pilules du lendemain commercialisées sous la marque Contracept et du gel pour angiographie, entre autres.

Une tâche qui ne s’annonce guère facile. Pour tenter de remonter jusqu’aux endroits où ils ont été vendus, les hommes des inspecteurs Salim Jauforally et Roland Dabeesing interrogeront les employés d’Ally Jaffar Rassool, dont son chauffeur-livreur.

Les policiers comptent aussi soumettre Ally Jaffar Rassool à un feu roulant de questions. Le suspect, qui est l’importateur des produits énergisants de la marque « Kuku Bima », devra s’expliquer sur ses activités professionnelles et sur les multiples Business Registration Numbers qu’il détient. Les enquêteurs se tourneront vers le ministère de la Santé en vue de confirmer si l’habitant de la capitale détient les permis nécessaires pour importer des produits pharmaceutiques.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !